rôle de l'orthopédagogue

Le rôle de l’orthopédagogue, sous l’angle du modèle RAI

troubles neurodéveloppementaux : de quoi parle t on ?

rôle de l'orthopédagogue

les enjeux liés au métier d'orthopédagogue

Le rôle de l’orthopédagogue, sous l’angle du modèle RAI

rôle de l'orthopédagogue

Le rôle de l’orthopédagogue est essentiel dans l’accompagnement des élèves en difficulté d’apprentissage. Spécialiste de l’apprentissage, il intervient pour identifier les obstacles cognitifs et proposer des stratégies adaptées. Son travail ne s'apparente pas à un soutien scolaire : il vise à développer l’autonomie et l’autodétermination des apprenants. Le modèle RAI (Réponse à l’Intervention) est une approche éducative structurée permettant d’intégrer efficacement les interventions de l’orthopédagogue. En ajustant l’intensité du soutien selon les besoins des élèves, ce modèle favorise une prise en charge progressive et adaptée. Dans cet article, nous allons explorer le rôle de l’orthopédagogue et son articulation avec le modèle RAI, afin de mieux comprendre comment son intervention contribue à la réussite éducative des élèves.

rôle de l’orthopédagogue

Qu’est-ce que le rôle de l’orthopédagogue ?

Le rôle de l’orthopédagogue est de soutenir les élèves en difficulté d’apprentissage en leur proposant des stratégies adaptées à leur profil cognitif et émotionnel. Contrairement à un enseignant, il ne se focalise pas uniquement sur la transmission des savoirs, mais sur l’identification des causes des difficultés scolaires et sur la mise en place de solutions concrètes.

Les missions de l’orthopédagogue incluent :

  • L’analyse des profils d’apprentissage pour adapter les stratégies d’accompagnement
  • La réduction de la charge cognitive, afin de faciliter la compréhension et la mémorisation
  • Le développement des compétences de vie, notamment l’autodétermination et l’autorégulation
  • La collaboration avec les enseignants et les parents, pour assurer une continuité dans le soutien pédagogique

Grâce à cette approche globale, le rôle de l’orthopédagogue dépasse celui d’un simple accompagnateur scolaire. Il agit comme un véritable médiateur de l’apprentissage, permettant aux élèves de mieux comprendre leur propre fonctionnement.

Le modèle RAI : une structure pour organiser le rôle de l’orthopédagogue

Le modèle RAI (Réponse à l’Intervention) repose sur une approche en trois niveaux pour offrir un soutien progressif aux élèves en difficulté :

  1. RAI 1 : L’enseignement universel – Adaptation pédagogique pour tous les élèves
  2. RAI 2 : L’intervention ciblée – Soutien spécifique pour certains élèves
  3. RAI 3 : L’intervention intensive – Accompagnement individualisé pour les élèves en grande difficulté

Ce modèle permet d’organiser le rôle de l’orthopédagogue en fonction des besoins des élèves, en assurant une intervention adaptée et évolutive.

Le rôle de l’orthopédagogue à travers les trois paliers du modèle RAI

RAI 1 : Un soutien pour tous les élèves

Le premier palier du modèle RAI concerne l’ensemble des élèves. L’objectif est de prévenir les difficultés d’apprentissage dès le départ. À ce stade, le rôle de l’orthopédagogue consiste à :

  • Sensibiliser et former les enseignants aux stratégies favorisant une meilleure compréhension pour tous
  • Encourager l’autorégulation des élèves, en leur apprenant à observer et ajuster leurs propres stratégies d’apprentissage
  • Adapter les méthodes pédagogiques pour qu’elles prennent en compte la diversité des profils d’apprentissage
  • Réduire la charge cognitive, en structurant mieux les informations et les consignes

En travaillant en collaboration avec les enseignants, le rôle de l’orthopédagogue est ici préventif, visant à limiter l’apparition des difficultés scolaires.

RAI 2 : Un soutien ciblé pour certains élèves

Quand certains élèves éprouvent des difficultés malgré un enseignement adapté, une intervention plus ciblée est nécessaire. À ce stade, le rôle de l’orthopédagogue est d’apporter un soutien spécifique :

  • Évaluer les forces et défis de l’élève pour proposer des stratégies adaptées
  • Travailler sur la motivation et la confiance en soi, en valorisant les progrès
  • Utiliser des outils adaptés, comme les aides technologiques ou les supports visuels
  • Assurer un suivi en collaboration avec les enseignants et les parents

Dans ce palier, le rôle de l’orthopédagogue devient plus individualisé. Son intervention aide l’élève à développer ses propres stratégies d’apprentissage, pour qu’il puisse mieux gérer ses défis scolaires.

RAI 3 : Un accompagnement intensif pour les élèves en grande difficulté

Le dernier palier du modèle RAI concerne les élèves qui nécessitent un suivi intensif. Le rôle de l’orthopédagogue est ici plus approfondi et repose sur une approche individualisée :

  • Analyser en profondeur les causes des difficultés pour proposer des solutions adaptées
  • Mettre en place un plan d’intervention 
  • Si nécessaire, recourir à des méthodes compensatoires pour contourner les obstacles à l’apprentissage
  • Travailler sur l’autonomie et la gestion du stress, afin d’aider l’élève à retrouver confiance en lui

À ce niveau, le rôle de l’orthopédagogue est essentiel pour éviter le décrochage scolaire et permettre à l’élève de progresser malgré ses défis.

Pourquoi le modèle RAI est essentiel pour organiser le rôle de l’orthopédagogue ?

L’intégration du modèle RAI dans l’accompagnement orthopédagogique permet de structurer le rôle de l’orthopédagogue de manière claire et efficace.

Les principaux avantages sont :

  • Une prise en charge précoce et évolutive, réduisant les risques d’échec scolaire
  • Une approche adaptée aux besoins individuels, favorisant une meilleure intégration des élèves
  • Une collaboration renforcée avec les enseignants, pour assurer une continuité pédagogique
  • Une meilleure autodétermination des élèves, en les aidant à développer leurs propres stratégies d’apprentissage

Grâce à cette approche, le rôle de l’orthopédagogue s’inscrit dans une dynamique proactive, visant à favoriser la réussite éducative à long terme.

Conclusion

En s’intégrant au modèle RAIle rôle de l’orthopédagogue s’organise en trois niveaux : prévention, intervention ciblée et accompagnement intensif. Cette approche permet d’ajuster le soutien en fonction des besoins de chaque élève, assurant ainsi une prise en charge efficace et progressive.

Au-delà de l’apprentissage académique, le rôle de l’orthopédagogue contribue aussi au développement des compétences de vie, comme l’autorégulation et l’autodétermination, permettant aux élèves de devenir acteurs de leurs apprentissages.

En somme, grâce à une intervention structurée et adaptée, le rôle de l’orthopédagogue devient un élément clé de la réussite scolaire et du développement personnel des élèves.

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role de l'orthopédagogue

L’orthopédagogue, un acteur essentiel et complémentaire dans l’accompagnement des…

troubles neurodéveloppementaux : de quoi parle t on ?

role de l'orthopédagogue

les enjeux liés au métier d'orthopédagogue

L’orthopédagogue, un acteur essentiel et complémentaire dans l’accompagnement des apprentissages

différences entre une orthopédagogue et un orthophoniste

Dans un article récemment publié, l’importance de la vigilance quant au choix des professionnels accompagnant les jeunes a été mise en avant. Cette précaution est effectivement cruciale pour permettre aux familles de faire des choix éclairés. Cependant, certains éléments relatifs à l’orthopédagogie méritent d’être clarifiés. En tant qu’orthopédagogue, je souhaite apporter un éclairage détaillé sur ce métier, son rôle, son utilité, ainsi que sa place dans le parcours éducatif et les recommandations de bonnes pratiques actuelles. L’objectif est de montrer en quoi l'orthopédagogie constitue une approche complémentaire et nécessaire, non substitutive, aux autres professionnels de santé et éducatifs, dans le cadre d’une approche globale de l’accompagnement de l’enfant et de l’adolescent.

les enjeux liés au métier d’orthopédagogue

L’orthopédagogue : un professionnel complémentaire, pas un substitut

L’une des idées faussement répandues est que l’orthopédagogie pourrait remplacer d’autres disciplines paramédicales ou éducatives. Il est important de souligner que l’orthopédagogue travaille en complémentarité avec les autres professionnels pour répondre aux besoins spécifiques de l’enfant. Contrairement à ce qui peut être sous-entendu, il ne s’agit pas de faire compétition avec d’autres métiers, mais de créer des synergies.

L’orthopédagogie est une discipline qui se concentre sur l’accompagnement des apprentissages et la prise en compte des particularités cognitives et émotionnelles des élèves. En effet, l’orthopédagogue intervient principalement pour :

  • Analyser le profil cognitif et émotionnel de l’élève sur le plan des apprentissages,
  • Mettre en place des stratégies adaptées pour faciliter l’apprentissage et l’autonomie,
  • Assurer une gestion des émotions et du stress qui peut impacter l’apprentissage.

Cela ne veut pas dire que l’orthopédagogue remplace un psychologue scolaire, un neuropsychologue, un orthophoniste, ou un ergothérapeute. Ces professionnels ont des rôles bien distincts, centrés sur des aspects spécifiques de la prise en charge. Par exemple, l’orthophoniste interviendra sur les troubles du langage, tandis que l’ergothérapeute travaillera sur l’adaptation des tâches motrices. L’orthopédagogue, quant à lui, intervient pour optimiser les capacités d’apprentissage, en travaillant sur des processus cognitifs plus larges.

La collaboration entre tous ces acteurs est indispensable pour garantir une prise en charge holistique et cohérente des jeunes. Ensemble, ces professionnels permettent de s’assurer que chaque enfant bénéficie d’un suivi global et complet.

Une profession en structuration

L’orthopédagogie, bien qu’encore en phase de structuration en France, connaît une évolution positive. Il est important de noter que le manque de cadre réglementaire ne reflète en aucun cas un manque de sérieux ou d’éthique. Au contraire, cela incite à une vigilance accrue en termes de formation, de certification et de pratiques professionnelles.

L’Union des Orthopédagogues de France (UOF), fondée dans le but de structurer et promouvoir la profession, ainsi que les écoles partenaires, œuvrent pour que l’orthopédagogie devienne un métier reconnu et respecté, fondé sur des principes rigoureux de formation continue, de recherche scientifique et de pratiques fondées sur des preuves.

Il est fondamental pour les familles de prendre en compte non seulement la réglementation, mais également la qualité de la formation et les compétences des orthopédagogues, s’assurant que les professionnels répondent à une pratique conforme aux exigences éthiques et pédagogiques.

En l’absence d’un cadre réglementaire strict, la profession d’orthopédagogue repose sur l’engagement et la rigueur des praticiens. Les orthopédagogues doivent s’assurer d’une mise à jour constante de leurs connaissances, pour offrir un accompagnement adapté aux défis cognitifs et émotionnels des élèves.

Orthopédagogie et recommandations des bonnes pratiques

L’orthopédagogie s’inscrit pleinement dans les recommandations de la Stratégie nationale 2023-2027 pour les troubles du neurodéveloppement (TND), qui met l’accent sur des axes-clés tels que la prévention, la formation et l’adaptation des pratiques aux besoins des élèves. Ces recommandations plaident pour un accompagnement individualisé qui inclut l’observation des spécificités cognitives et émotionnelles de l’enfant.

1. Une approche basée sur la prévention et la formation

La Stratégie TND recommande une formation continue des professionnels et une identification précoce des troubles. Dans cette perspective, l’orthopédagogue a un rôle central, non seulement en contribuant à la vigilance précoce des difficultés d’apprentissage, mais aussi en apportant des solutions adaptées. L’orthopédagogue est en mesure de soutenir les enseignants aux meilleures pratiques pédagogiques et de travailler avec eux pour prévenir la persistance des difficultés scolaires.

Le Conseil scientifique de l’éducation nationale (CSEN), dans ses orientations stratégiques, a aussi souligné l’importance de l’inclusion de la recherche scientifique dans les pratiques pédagogiques, soulignant que les enseignants et les praticiens doivent avoir une formation solide et actualisée pour adapter leurs pratiques aux besoins spécifiques de chaque élève.

2. L’accompagnement centré sur les besoins et l’autodétermination

L’un des enjeux majeurs de l’accompagnement des élèves est de développer leur autodétermination. Cela inclut la capacité à prendre des décisions concernant leur propre apprentissage, à comprendre leur fonctionnement cognitif et émotionnel, et à s’engager activement dans le processus d’apprentissage.

Les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) sur l’accompagnement des troubles du développement intellectuel insistent sur le fait que l’autodétermination est essentielle pour améliorer l’inclusion scolaire et sociale des élèves. L’orthopédagogue joue un rôle central dans ce processus, en apprenant aux élèves à identifier leurs forces et leurs difficultés et en leur offrant les outils pour mieux gérer leur parcours scolaire.

L’orthopédagogue aide les élèves à comprendre le processus d’apprentissage, ce qui permet d’augmenter leur autonomie, leur motivation, et leur capacité à s’auto-réguler dans leur travail scolaire.

3. Autorégulation et métacognition : une priorité dans l’accompagnement

Le développement de l’autorégulation et de la métacognition est également au cœur des recommandations actuelles. Par exemple avec le déploiement des établissements d’autorégulation, soutenu la délégation interministérielle !

Les recherches montrent que les élèves ayant une bonne maîtrise de leurs stratégies d’apprentissage, et qui savent comment ajuster leurs efforts, réussissent mieux à long terme.

Le dossier métacognition du CSEN explique que les élèves doivent apprendre à se connaître eux-mêmes : comprendre comment ils apprennent, pourquoi ils rencontrent certaines difficultés et comment y remédier. C’est précisément sur cet aspect que l’orthopédagogue intervient : en enseignant aux élèves des stratégies de réflexion sur leurs propres processus cognitifs et en les guidant vers des méthodes plus efficaces d’apprentissage.

En intégrant ces principes dans leur accompagnement, les orthopédagogues aident à réduire les obstacles cognitifs, à renforcer la confiance en soi et à promouvoir une approche autonome de l’apprentissage.

Conclusion : Un regard critique et une collaboration essentielle

Comme pour toutes les professions, y compris celles réglementées, il existe des pratiques diverses et parfois des dérives. L’enjeu, pour chaque parent et professionnel, est de rester vigilant, sans opposer les disciplines, mais en recherchant le meilleur accompagnement possible pour chaque enfant. Le choix d’un professionnel doit se baser sur la qualité de sa formation, son éthique et sa capacité à répondre aux besoins spécifiques de l’enfant.

L’orthopédagogue est un acteur incontournable dans l’accompagnement des élèves. Grâce à sa compréhension des processus cognitifs et émotionnels, il optimise les capacités d’apprentissage, encourage l’autonomie et l’autorégulation, tout en travaillant en étroite collaboration avec les autres professionnels du champ paramédical et éducatif.

L’objectif ultime est clair : offrir à chaque enfant les meilleures chances de réussite et d’épanouissement scolaire et personnel, dans un cadre collaboratif et cohérent.

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différence orthopédagogue neuropsychologue

Orthopédagogue et neuropsychologue : quelles différences ?

troubles neurodéveloppementaux : de quoi parle t on ?

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différences entre une orthopédagogue et un neuropsychologue

Orthopédagogue et neuropsychologue : quelles différences ?

différences entre une orthopédagogue et un orthophoniste

Dans le monde de l’accompagnement des enfants et adolescents en difficulté scolaire, les termes "orthopédagogue" et "neuropsychologue" reviennent souvent. Si ces deux professionnels jouent un rôle essentiel pour mieux comprendre et aider les élèves, ils ont des missions, des méthodes et des champs d’intervention très différents. Cet article vous aide à mieux cerner leurs spécificités et à comprendre leur complémentarité.

conseils d’une orthopédagogue

1. Qu'est-ce qu'un orthopédagogue ?

L’orthopédagogue est un spécialiste de la pédagogie qui accompagne les élèves rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages (lecture, écriture, mathématiques, organisation). Sa pratique repose sur une approche éducative et individualisée, orientée vers la remédiation pédagogique.

Contrairement à un professionnel de santé, l’orthopédagogue ne pose pas de diagnostic. Son rôle est de :

  • Évaluer les obstacles pédagogiques : identifier les difficultés spécifiques dans le contexte scolaire.
  • Proposer des stratégies de contournement : enseigner des outils et méthodes permettant de surmonter ces obstacles (ex. : utilisation d’un logiciel pour un élève dysgraphique).
  • Renforcer les compétences transversales : attention, organisation, gestion du stress ou des émotions.

Par exemple, face à un élève ayant des difficultés en lecture, l’orthopédagogue peut enseigner des techniques de repérage des mots-clés ou proposer des outils pour faciliter la compréhension des textes.

2. Qu'est-ce qu'un neuropsychologue ?

Le neuropsychologue est un professionnel de santé spécialisé dans le lien entre les fonctions cognitives (mémoire, attention, fonctions exécutives, etc.) et le comportement. En France, il s’agit d’un psychologue ayant suivi une formation spécifique en neuropsychologie.

Le rôle du neuropsychologue inclut :

  1. L’évaluation cognitive :

    • À travers des tests standardisés (ex. : WISC pour le quotient intellectuel, TEA-Ch pour l’attention), il identifie les forces et faiblesses cognitives d’un individu.
    • Cette évaluation permet de diagnostiquer des troubles comme les troubles spécifiques des apprentissages (dyslexie, dyscalculie), le TDAH ou encore les troubles de la mémoire.

  2. La remédiation cognitive :

    • En France, le neuropsychologue propose également des séances de remédiation cognitive pour améliorer les fonctions déficitaires.
    • Par exemple, pour un enfant ayant un déficit attentionnel, il peut mettre en place des exercices visant à renforcer la concentration ou à améliorer la mémoire de travail.

La remédiation cognitive se distingue de la remédiation pédagogique : elle se concentre sur le développement des capacités cognitives en elles-mêmes, tandis que l’orthopédagogue travaille sur l’utilisation de ces capacités dans un contexte scolaire.

Différences entre orthopédagogue et neuropsychologue

Pour mieux comprendre les spécificités de chaque profession, voici un tableau comparatif :

Critères Orthopédagogue Neuropsychologue
Objectif principal Remédiation pédagogique : surmonter les obstacles dans le contexte école. Évaluation et remédiation cognitive : travailler sur les bases cognitives.
Approche Éducative et individualisée. Scientifique et médicale.
Méthodes Observation pédagogique, mise en place de stratégies pratiques. Tests standardisés, exercices spécifiques pour améliorer les fonctions cognitives.
Public concerné Apprenant avec ou sans diagnostic, en difficulté scolaire ou professionnelle. Personnes avec troubles cognitifs ou neurodéveloppementaux (enfants, adultes).
Lieu d’intervention Écoles, cabinets privés, contextes éducatifs. Cabinets médicaux, centres hospitaliers ou libéraux.

Exemple concret : Hugo, 9 ans, avec des troubles de l’attention

Hugo, 9 ans, a été diagnostiqué avec un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Ses enseignants remarquent qu’il a du mal à se concentrer en classe et qu’il abandonne rapidement les tâches complexes.

1. L’intervention du neuropsychologue
 
  • Après avoir diagnostiqué le TDAH grâce à des tests spécifiques, le neuropsychologue propose des séances de remédiation cognitive.
  • Ces séances incluent des exercices pour renforcer les capacités attentionnelles d’Hugo, comme des jeux de mémorisation, des activités d’inhibition ou des tâches de double attention.
  • L’objectif est d’améliorer directement les fonctions cognitives sous-jacentes, pour qu’Hugo soit mieux équipé dans sa vie quotidienne et scolaire.
 
2. L’intervention de l’orthopédagogue
 
En complément, l’orthopédagogue aide Hugo à gérer les conséquences de son TDAH sur ses apprentissages. Par exemple :
      • Il lui enseigne des stratégies de régulation attentionnelle, comme faire des pauses courtes pendant les devoirs ou utiliser un minuteur pour rythmer son travail.
      • Il l’aide à organiser son matériel scolaire et à planifier ses tâches pour limiter les oublis.
      • Il valorise les progrès d’Hugo pour renforcer sa confiance en lui et réduire l’impact émotionnel de ses difficultés.

En combinant remédiation cognitive et remédiation pédagogique, Hugo bénéficie d’un accompagnement global, ciblé sur ses besoins spécifiques.

Complémentarité entre orthopédagogue et neuropsychologue

Les orthopédagogues et neuropsychologues ne jouent pas le même rôle, mais leurs interventions sont complémentaires. Tandis que le neuropsychologue agit sur les fonctions cognitives de base, l’orthopédagogue accompagne l’élève pour utiliser ces fonctions en contexte.

Cette collaboration est particulièrement précieuse pour les élèves ayant des troubles diagnostiqués, mais elle peut aussi s’étendre à des contextes plus larges, en impliquant enseignants, familles et autres professionnels de l’éducation.

En conclusion

Si l’orthopédagogue et le neuropsychologue interviennent tous deux auprès des élèves en difficulté, leurs approches diffèrent. Le neuropsychologue se concentre sur la compréhension et l’amélioration des fonctions cognitives grâce à des outils d’évaluation et de remédiation scientifique, tandis que l’orthopédagogue accompagne les apprenants dans l’application de ces compétences en situation pour surmonter leurs difficultés.

Leur collaboration permet une prise en charge complète et personnalisée, en s’adaptant aux besoins uniques de chaque élève. Que vous soyez parent, enseignant ou professionnel de l’éducation, travailler avec ces deux experts peut faire toute la différence dans le parcours d’un enfant.

Votre expérience avec ces professionnels a-t-elle fait évoluer votre compréhension ? Partagez vos témoignages en commentaire !

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Différences orthopédagogue orthophoniste

Orthopédagogue et orthophoniste : quelles différences ?

troubles neurodéveloppementaux : de quoi parle t on ?

Différences orthopédagogue orthophoniste

différences entre une orthopédagogue et un orthophoniste

Orthopédagogue et orthophoniste : quelles différences ?

différences entre une orthopédagogue et un orthophoniste

Dans l'univers de l'accompagnement, les termes "orthopédagogue" et "orthophoniste" sont souvent évoqués, mais ces deux professions ne recouvrent pas les mêmes réalités. L’un se concentre sur la rééducation, tandis que l’autre s’oriente davantage vers la remédiation pédagogique. Cet article explore ces deux métiers, leurs spécificités et leurs complémentarités.

conseils d’une orthopédagogue

1. Qu'est-ce qu'un orthopédagogue ?

L’orthopédagogue est un expert en pédagogie, dont le rôle principal est de soutenir les élèves rencontrant des difficultés d’apprentissage. En France, cette profession reste encore peu connue et n’est pas réglementée comme dans d’autres pays, tels que le Canada, où elle est bien structurée.  

L’objectif principal de l’orthopédagogue est de proposer des stratégies personnalisées à l’apprenant, en fonction de ses besoins et son potentiel pour surmonter des difficultés d’apprentissage. Ce travail s’appuie sur :  
 
Des observations et une évaluation fine : l’orthopédagogue identifie les obstacles spécifiques dans le processus d’apprentissage. 
 
Une approche de remédiation : il met en place des outils, des méthodes et des stratégies permettant à l’apprenant de contourner ou de dépasser ses difficultés.  
 
Le développement des compétences transversales : il renforce des capacités comme l’attention, la planification ou la gestion des émotions, qui impactent indirectement les apprentissages.  
 
L’orthopédagogue intervient sur les « symptômes » des difficultés scolaires, dans l’idée de mettre en place des stratégies de contournement de ceux-ci, sans aucune visée à « réparer » un trouble spécifique.  

2. Qu'est-ce qu'un orthophoniste ?

L’orthophoniste est un professionnel de santé paramédical spécialisé dans la rééducation des troubles de la communication, du langage et des apprentissages. En France, sa pratique est réglementée et nécessite un diplôme d’État obtenu après une formation de cinq ans.  
 
L’orthophoniste intervient dans le cadre de troubles diagnostiqués, tels que :  
– Les troubles du langage oral : retard de langage, dysphasie.  
– Les troubles du langage écrit : dyslexie, dysorthographie.  
– Les troubles liés à des pathologies neurologiques, auditives ou développementales.  
 
L’objectif de l’orthophoniste est d’effectuer une rééducation, c’est-à-dire de travailler directement sur la cause du trouble pour en atténuer les effets. Par exemple, en cas de dyslexie, l’orthophoniste propose des exercices visant à améliorer la reconnaissance des sons et des mots pour renforcer les bases du langage.  

Rééducation vs remédiation : une distinction clé

La rééducation vise à traiter un trouble ou une déficience identifiée. L’orthophoniste agit comme un thérapeute pour « réparer » des mécanismes défaillants ou inexistants. Par exemple, dans le cas d’une dysphasie, il travaille sur la structuration des phrases et l’articulation des sons.  

La remédiation, en revanche, cherche à contourner les difficultés en proposant des solutions adaptées. L’orthopédagogue aide l’apprenant à compenser ses faiblesses des stratégies spécifiques. Par exemple, un enfant dyslexique peut apprendre à s’appuyer sur des indices visuels pour comprendre un texte malgré ses difficultés de décodage.  
 
En d’autres termes, l’orthophoniste agit sur la cause, tandis que l’orthopédagogue agit sur les conséquences. 
 
Cette distinction souligne la première richesse du travail partenarial entre ces deux professions. En effet, sur un objectif commun, l’orthophoniste peut proposer une rééducation, tout en s’assurant le transfert et la généralisation des compétences travaillées le biais du travail de l’orthopédagogue, notamment dans la mise en place et l’exécution en contexte des adaptations soutenantes.

Un exemple concret : Maxime, 8 ans, dyslexique

Maxime, 8 ans, a un trouble spécifique des apprentissages avec déficit en lecture (anciennement nommé dyslexie). Il rencontre des difficultés à décoder les mots et à comprendre les textes qu’il lit. Voici comment un orthophoniste et un orthopédagogue peuvent intervenir de manière complémentaire :  
 
1. L’intervention de l’orthophoniste
 
   – L’orthophoniste commence une évaluation approfondie pour comprendre les spécificités du trouble de Maxime.  
 
   – Il met en place une rééducation ciblée pour renforcer les bases du langage écrit : reconnaissance des lettres, association des sons, amélioration de la mémoire phonologique.  
 
   – Grâce à des exercices réguliers, il vise à atténuer les impacts de la dyslexie en agissant directement sur les mécanismes cognitifs déficitaires.  
 
2. L’intervention de l’orthopédagogue
 
   – En parallèle, l’orthopédagogue travaille sur les conséquences de la dyslexie dans le contexte scolaire. Il aide Maxime à développer des stratégies pour compenser ses difficultés, comme l’utilisation d’outils numériques (logiciels de lecture vocale, correcteurs orthographiques) ou de techniques de repérage visuel dans un texte.  
 
   – Il accompagne également Maxime dans la gestion des émotions liées à ses échecs en lecture, en renforçant sa confiance en lui et en valorisant ses réussites.  
 
   – Enfin, il travaille sur des compétences transversales comme l’attention ou la planification, qui peuvent améliorer la capacité de Maxime à lire et à comprendre un texte.  
 
En combinant leurs efforts, l’orthophoniste et l’orthopédagogue offrent à Maxime un accompagnement global, alliant rééducation des bases et remédiation pratique.  
 

Complémentarité entre orthopédagogue et orthophoniste

Si l’orthophoniste agit dans le cadre médical pour traiter un trouble identifié, l’orthopédagogue s’inscrit dans une logique éducative en aidant l’élève à surmonter ses difficultés. Leur collaboration est particulièrement bénéfique dans des situations où le trouble du langage impacte directement les apprentissages.  

En conclusion

Orthopédagogue et orthophoniste sont deux professionnels clés pour accompagner les élèves en difficulté, mais ils ont des missions et des approches distinctes. Tandis que l’orthophoniste se concentre sur la rééducation des troubles de la communication, l’orthopédagogue met en place des stratégies de remédiation pour compenser les obstacles dans les apprentissages.  
 
Ces deux métiers, bien qu’indépendants, sont hautement complémentaires. En travaillant main dans la main, ils permettent d’offrir un soutien sur mesure aux élèves comme Maxime, leur permettant ainsi de développer leurs compétences et leur confiance en eux.  
 
Vous êtes orthopédagogue ou orthophoniste ? Partagez votre expérience et vos points de vue en commentaire pour enrichir cette réflexion !

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titre article : les différences entre un orthopédagogue et un enseignant spécialisé

Orthopédagogue et enseignant spécialisé : quelles différences ?

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Orthopédagogue et enseignant spécialisé : quelles différences ?

différences entre une orthopédagogue et un enseignant spécialisé

Dans le champ de l'éducation en France, les termes "orthopédagogue" et "enseignant spécialisé" sont souvent confondus. Pourtant, leurs rôles, leurs formations et leurs objectifs diffèrent considérablement. Cet article vise à éclaircir ces distinctions afin de mieux comprendre comment ces professionnels contribuent à la réussite des élèves ayant des besoins spécifiques.

conseils d’une orthopédagogue

1. Qu'est-ce qu'un orthopédagogue ?

L’orthopédagogue est un expert en pédagogie, dont le rôle principal est de soutenir les élèves rencontrant des difficultés d’apprentissage. En France, cette profession reste encore peu connue et n’est pas réglementée comme dans d’autres pays, tels que le Canada, où elle est bien structurée.  
Le travail de l’orthopédagogue repose sur une évaluation fine des difficultés de l’apprenant afin de lui proposer des stratégies pédagogiques adaptées. Ces interventions ne se concentrent pas directement aux matières scolaires : elles visent à renforcer des compétences transversales telles que l’organisation, l’autonomie, la motivation, l’activation, nécessaires à une entrée dans les apprentissages plus académiques.
 
Un orthopédagogue n’est pas un thérapeute ni un enseignant au sens strict. Il se situe à l’intersection de la pédagogie, de la psychologie de l’apprentissage et de l’éducation spécialisée, avec une approche individualisée, en fonction des besoins des apprenants.  

2. Qui est l'enseignant spécialisé ?

L’enseignant spécialisé est, comme son nom l’indique, un professeur ayant une formation spécifique pour travailler avec des élèves en situation de handicap ou de grande difficulté scolaire. En France, ces enseignants obtiennent leur certification grâce au CAPPEI (Certificat d’Aptitude Professionnelle aux Pratiques de l’Éducation Inclusive).  
Ils interviennent généralement dans des structures spécialisées (ULIS, SEGPA, ITEP) ou directement en classe ordinaire pour accompagner l’inclusion scolaire. Leur mission consiste notamment à adapter les contenus pédagogiques pour permettre à chaque élève d’atteindre son plein potentiel dans un cadre scolaire.

Les principales différences entre orthopédagogue et enseignant spécialisé

  • Le cadre d’intervention
– L’enseignant spécialisé exerce généralement au sein du système éducatif public ou privé sous contrat, avec un rôle institutionnalisé.  
 
L’orthopédagogue, en revanche, intervient souvent de manière privée, à domicile ou dans des centres spécialisés. Son action complète ou renforce celle des enseignants, mais il n’est pas rattaché directement à une école.  
 
  • La nature de l’accompagnement
– L’enseignant spécialisé adapte le programme scolaire en fonction des besoins spécifiques des élèves, tout en suivant les directives officielles de l’Éducation nationale.  
 
– L’orthopédagogue, quant à lui, élabore des stratégies individualisées pour surmonter des difficultés spécifiques. Son approche est centrée sur le processus d’apprentissage et non sur les contenus scolaires.  
 
  • La formation et la reconnaissance  
– En France, l’enseignant spécialisé dispose d’une formation reconnue l’État et d’un statut officiel.  
 
– L’orthopédagogue, bien qu’il possède souvent des compétences solides en pédagogie, exerce dans un cadre encore mal défini. Il peut être issu de formations variées (sciences de l’éducation, orthophonie, psychologie). Le métier cherche à se structurer et à être reconnu, notamment autour de l’Union des orthopédagogues de France et en proposant des formations spécifiques qualitatives en orthopédagogie.
 
  • Le public concerné
– Les enseignants spécialisés travaillent avec des élèves ayant des troubles avérés ou des situations de handicap identifiées, souvent dans le cadre d’un Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS). Ils peuvent aussi, en fonction de leur spécialité, intervenir au sein du groupe classe pour des élèves identifiés à besoins éducatifs particuliers. Les ES-ADP (enseignants spécialisés chargés des aides à dominance pédagogique) sont d’ailleurs les enseignants dont les missions se rapprocheraient le plus de celles de l’orthopédagogue.
 
– Les orthopédagogues interviennent principalement auprès d’élèves qui ne sont pas forcément reconnus comme en situation de handicap (troubles des apprentissages, TDA/H, TSA, etc.) mais qui rencontrent des difficultés passagères ou récurrentes, qui deviennent des défis dans leur quotidien d’apprenant. 
Les orthopédagogues interviennent également auprès d’autres publics, en lien à l’apprentissage tout au long de la vie (jeunes adultes, adultes en reconversion, seniors, etc.) 
 

4. Un exemple concret : Adrien, 10 ans, et son défaut de fluence en lecture

Adrien, 10 ans, est en classe de CM2 et présente un défaut de fluence en lecture : il lit lentement, de façon saccadée, et cela impacte sa compréhension des textes. Dans ce cas, l’enseignant spécialisé et l’orthopédagogue peuvent collaborer pour l’accompagner, chacun selon ses compétences spécifiques.  
 
1. Intervention de l’enseignant spécialisé : 
 
   – L’enseignant spécialisé travaille directement sur la fluence de lecture d’Adrien. Il propose des exercices ciblés pour automatiser la reconnaissance des mots et fluidifier le passage de l’identification des mots à leur compréhension. Par exemple, il peut utiliser :  
 
     – Des relectures répétées pour permettre à Adrien de gagner en vitesse et en précision.  
 
     – Des outils comme les textes adaptés ou syllabés, qui diminuent la charge cognitive en rendant les mots plus accessibles.  
 
     – Des séances de lecture à voix haute guidées pour entraîner un rythme plus régulier et améliorer l’intonation. 
 
   – En classe, il adapte également les supports pédagogiques pour encourager la participation d’Adrien et le mettre dans des situations de réussite, tout en collaborant avec l’enseignant généraliste pour ajuster les attentes.  
 
2. Intervention de l’orthopédagogue :  
 
   – L’orthopédagogue intervient sur des aspects complémentaires en dehors de la classe, avec un focus sur les compétences transversales et les stratégies d’apprentissage. Son objectif n’est pas de « faire lire plus vite » directement mais d’aider Adrien à mieux gérer les obstacles liés à la lecture. Il peut :  
 
     – Travailler sur l’attention et la concentration, afin de s’assurer qu’Adrien se met bien en projet et maintient une activation face à l’exercice de lecture (un jeune qui décroche systématiquement au niveau attentionnel ne pourra forcément pas avoir une fluence efficiente).
  
     – Enseigner des stratégies de régulation, comme la manière de repérer les mots clés d’un texte ou de reformuler mentalement une phrase pour s’assurer de sa compréhension.  
 
     – Renforcer la confiance en soi d’Adrien face à ses difficultés en lecture, en le sensibilisant à ses points forts et en valorisant ses efforts.
  
   – L’orthopédagogue peut aussi aider Adrien à développer des compétences en organisation : comment planifier une lecture, gérer son temps ou identifier quand demander de l’aide.  
 
3. Une collaboration efficace :  
 
   – Ces deux approches se complètent parfaitement : tandis que l’enseignant spécialisé agit directement sur les compétences de fluence, l’orthopédagogue outille Adrien pour qu’il puisse mobiliser efficacement ses capacités malgré ses difficultés.  
 
   – Par exemple, si Adrien a un texte long à lire, l’orthopédagogue peut lui apprendre à segmenter sa lecture, à s’appuyer sur des aides visuelles ou à prendre des pauses stratégiques pour maintenir son attention.
 
Pendant ce temps, l’enseignant spécialisé continue d’entraîner les bases nécessaires à une lecture fluide.

5. Complémentarité des deux professions

Dans ce scénario, l’enseignant spécialisé et l’orthopédagogue travaillent en synergie pour accompagner Adrien de manière globale. Cette approche combinée lui permet non seulement de progresser en fluence, mais aussi de développer des outils pour mieux gérer sa lecture dans toutes les situations.  
 
Il est à noter que l’orthopédagogue aura beaucoup plus de facilités à atteindre les objectifs définis avec la famille et le jeune si le lien est fait avec l’équipe enseignante et qu’un travail partenarial se met en place. Cela permettra en effet de plus facilement transférer et généraliser des compétences acquises. 
 

En conclusion

Alors que l’enseignant spécialisé agit principalement au sein de l’école pour garantir l’inclusion des élèves à besoins éducatifs particuliers, l’orthopédagogue intervient en complément pour cibler des problématiques d’apprentissage spécifiques. Ces deux métiers, bien qu’encore trop souvent méconnus ou confondus, participent à un objectif commun : permettre à chaque élève de progresser à son rythme et de développer son plein potentiel.  
 
Vous êtes orthopédagogue ou enseignant spécialisé ? Partagez votre expérience en commentaire pour enrichir cette réflexion sur des pratiques professionnelles encore en évolution en France.  

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