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Réussir sa rentrée scolaire : 10 conseils d’une orthopédagogue…

troubles neurodéveloppementaux : de quoi parle t on ?

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Conseils d'une orthopédagogue

Réussir sa rentrée scolaire : 10 conseils d’une orthopédagogue pour la passer en douceur

conseils d'une orthopédagogue

La rentrée scolaire peut être une période de défis et d'opportunités pour chaque apprenant, petit ou grand. Découvrez les conseils d'une orthopédagogue pour une rentrée réussie, où la connaissance de soi, la planification efficace, et la promotion de l'autodétermination sont les clés d'une rentrée sereine. Apprendre à mettre en place un environnement propice à la réussite tout en valorisant et en encourageant chacun à prendre en charge ses propres apprentissages, voici le programme !

conseils d’une orthopédagogue

La rentrée est un moment crucial dans la vie de chaque apprenant, qu’il s’agisse d’un enfant qui fait ses premiers pas à l’école, d’un étudiant qui entame une nouvelle année académique ou d’un salarié qui s’engage vers une nouvelle voie professionnelle. 

C’est une période qui peut susciter des inquiétudes et des défis, mais avec les conseils d’une orthopédagogue, vous pouvez faire en sorte que cette transition soit fluide et couronnée de succès.

Voici donc 10 conseils d’orthopédagogue, précieux pour réussir sa rentrée.

1. Préparez-vous mentalement

La première étape pour réussir votre rentrée est de vous préparer mentalement.

Prenez le temps de réfléchir à vos objectifs, à ce que vous souhaitez accomplir cette année et à ce qui vous motive et vous engage. Une attitude positive et une vision claire de vos aspirations sont essentielles pour vous aider à rester concentré tout au long de l’année, à vous engager dans le bon projet et de ce fait à apprendre mieux !

2. Établissez un planning de travail

La gestion du temps est une compétence cruciale pour atteindre ses objectifs. 

Créez un planning de travail qui inclut le temps alloué aux devoirs/tâches professionnelles, aux activités parascolaires et aux moments de détente. Avoir un planning organisé vous aidera à éviter le stress de dernière minute et à maintenir un équilibre sain entre le travail et les loisirs.

ATTENTION de bien différencier le temps que vous pensez mettre sur une tâche et celui que vous y passez réellement.

3. Organisez votre espace de travail

Un environnement de travail bien organisé favorise la concentration et la productivité. 

Assurez-vous d’avoir un espace de travail propre et rangé, avec tout le matériel nécessaire à portée de main. Identifiez et éliminez les distracteurs qui vous entourent, autant que possible, pour maximiser votre efficacité. 

4. Apprenez à vous connaître

La connaissance de soi est une compétence précieuse qui peut vous aider à réussir. Prenez le temps de réfléchir à vos forces et à vos points d’effort en tant qu’apprenant, à vos préférences d’apprentissage et à vos déclencheurs de stress. 

En comprenant mieux qui vous êtes en tant qu’apprenant et en vous exerçant à vous autoréguler, vous pourrez adapter au mieux vos méthodes d’étude et vos stratégies d’apprentissage, pour maximiser votre atteinte d’objectifs.

5. Fixez des objectifs réalistes

Établir des objectifs réalistes est crucial pour maintenir votre motivation tout au long de l’année. 

Les objectifs doivent être spécifiques, mesurables, atteignables, pertinents et limités dans le temps (SMART). En travaillant vers des objectifs concrets, vous serez plus susceptible de rester engagé et de réussir.

6. Prenez soin de votre bien-être

Réussir votre rentrée ne doit pas se faire au détriment de votre santé physique et mentale. Assurez-vous de dormir suffisamment, de manger équilibré, de pratiquer régulièrement une activité physique et d’avoir des relations sociales de qualité. En respectant ces quelques règles, vous faites du bien à votre corps et … à votre cerveau !

Le bien-être est la clé de la concentration et de la performance.

7. Demandez de l'aide en cas de besoin

N’ayez pas peur de demander de l’aide si vous rencontrez des difficultés. Votre famille, vos amis, vos enseignants ou collègues et votre orthopédagogue sont là pour vous soutenir. 

Plus tôt vous demandez de l’aide, plus facilement vous surmonterez les obstacles.

8. Utilisez des techniques d'organisation

Les techniques d’organisation, telles que la prise de notes efficace (vive les outils de pensée visuelle), la planification des révisions (on espace ces temps de révision et on met en place un apprentissage actif à l’aide de flashcards) et la gestion des devoirs sont des compétences essentielles pour assurer votre année. 

Apprenez ces techniques et utilisez les régulièrement pour optimiser votre apprentissage.

9. Restez motivé et persévérez

La motivation peut diminuer au fil du temps, mais il est essentiel de rester motivé et persévérant. Rappelez-vous pourquoi vous avez choisi la voie que vous suivez actuellement et visualisez les bénéfices à long terme. Visualisez le chemin déjà parcouru et au besoin réajustez vos objectifs.

Souvenez-vous aussi du fait qu’un apprentissage nouveau passe forcément une phase d’effort et entrainera de la fatigabilité. Accrochez-vous !

Les moments de doute font partie du parcours, mais la persévérance est la clé du succès.

10. Célébrez vos réussites

N’oubliez pas de célébrer vos réussites, grandes ou petites. Reconnaître vos accomplissements vous donnera une motivation supplémentaire pour continuer à vous accrocher. 

En suivant ces 10 conseils orthopédagogiques, vous serez bien préparé pour réussir votre rentrée. Et pour aller plus loin, vous pouvez télécharger le petit guide « Un temps de devoirs zen ».

Enfin, n’oubliez pas que chaque apprenant est unique, alors adaptez ces conseils en fonction de vos propres besoins personnels. Avec une attitude positive, de la persévérance et un bon plan en place, vous pouvez atteindre vos objectifs et réaliser votre plein potentiel. Bonne rentrée !

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Formation pour devenir orthopédagogue

Formation pour devenir orthopédagogue – Parcours Manabi

Formation pour devenir orthopédagogue

Formation pour devenir orthopédagogue – Parcours Manabi

Vous êtes à la recherche d'une formation pour devenir orthopédagogue ? Découvrez le parcours de formation proposé l'organisme Manabi formations, certifié Qualiopi

Cette formation pour devenir orthopédagogue a été réfléchie et construite pour répondre aux besoins des acteurs terrain :

– Donner une base théorique solide, pour accompagner au mieux les apprenants, mais aussi pour être légitime et expert dans ce domaine d’intervention.

– Outiller, pour offrir aux futurs professionnels un bagage concret, exploitable au quotidien et facilement déclinable.

– Accompagner, pour soutenir les professionnels dans leur lancement et leur reconversion et les aider à identifier les pistes les plus 

– Soutenir des temps de supervision et d’échange de pratiques, pour transférer les gestes professionnels au quotidien et ré assurer le professionnel sur son début d’activité.

– Répondre aux problématiques calendaires de professionnels déjà en poste, avec un parcours intensif qui se déroule durant les week-ends et les vacances scolaires.

Formation pour devenir orthopédagogue

qu'est-ce qu'un orthopédagogue ?

Quels sont les missions d’un orthopédagogue au quotidien ? Quel rôle d’accompagnement joue-t-il ? Où sont ses limites d’intervention ? Par quels outils peut-il aider les apprenants qu’il accompagne ? Autant de questions dont vous avez déjà les réponses sur ce site et que je vous invite à découvrir.

EN savoir plus sur la formation

Formation pour devenir orthopédagogue

Manabi Formations est un nouvel organisme de formations, certifié Qualiopi. Le premier parcours de formation pour devenir orthopédagogue se déroulera sur l’année 2023. Deux sessions sont proposées, pour répondre aux besoins du plus grand nombre.

Cette formation longue sera dispensée des professionnels reconnus et experts dans leur domaine d’intervention, parmi lesquels Perrine Bigot, Leila Blal, Sébastien Martinez et Catherine Vanham. 

Pour connaitre toutes les modalités de cette formation, et plus encore, rendez-vous sur la page dédiée :

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enseignement explicite

L’enseignement explicite en 5 points clefs

enseignement explicite

L’enseignement explicite en 5 points clefs

A travers cet article, découvrez en 5 points clefs ce qu'est l'enseignement explicite et ses principaux intérêts dans les salles de classe !

L’enseignement explicite est un incontournable dans le répertoire des modalités d’action des enseignants. Il se caractérise selon Archer & Hughes (2011) « une série de soutiens ou d’étayages, lesquels les élèves sont guidés tout au long du processus d’apprentissage, au moyen d’énoncés clairs sur l’objectif et les raisons d’apprendre la nouvelle compétence, d’explications claires et de démonstrations de l’objet à acquérir, ainsi que d’une pratique guidée des feed-back jusqu’à ce qu’une maîtrise autonome soit atteinte. »

Il s’agit d’un agencement de pratiques pédagogiques qui ont pour point commun de transmettre aux élèves des objectifs clairs, de segmenter des compétences complexes en étapes successives, d’offrir des descriptions et démonstrations étayées, de s’assurer de l’engagement des élèves et de multiplier les feed-backs et autres interactions avec les élèves.

En lien à la neuro-éducation, deux avantages se dégagent à la pratique de l’enseignement explicite :

  • alléger la charge cognitive pour permettre aux élèves de mieux apprendre. En effet, quand on leur demande de découvrir eux-mêmes les notions à acquérir et les démarches pour le faire, on met en difficulté beaucoup d’entre eux, qui doivent effectuer une double tâche : repérer les notions ET retenir la démarche.

  • Intégrer le nouvel apprentissage dans un réseau sémantique et un schéma de pensée, afin de s’assurer que celui-ci soit réel et durable.

Alors l’enseignement explicite, qu’est-ce que c’est ? Sur quoi cela repose ? Quelle est son organisation ? Voici 5 points pour répondre à cette question :

1. l'objectif de l’enseignant : favoriser un enseignement actif des élèves

La posture active de l’enseignant est un des fondements de l’enseignement explicite. Il est tout de même important de noter que posture active, nous n’entendons pas : monopoliser la parole pour donner un cours magistral.
Il s’agit plutôt de profiter de son temps de discours pour interroger, superviser, donner des feed-back, solliciter, notamment pour vérifier le niveau de compréhension de chacun.

Hattie (2022) précise qu’il constate « que les enseignants qui se rendent en classe en sachant qu’ils sont les agents du changement sont plus susceptibles de réussir que ceux qui s’y rendent en pensant qu’ils sont un guide sur le côté. »

2. L’enseignement explicite : une démarche structurée

L’enseignement explicite part toujours du simple pour aller vers le complexe. Il est important de repérer en amont toutes les étapes à l’acquisition d’une notion, pour identifier les différentes habiletés sous-jacentes. Chaque étape (sous compétence) sera enseignée spécifiquement.

L’objectif étant que chaque élément appris spécifiquement soit mis la suite au service d’une pratique générale, en coordonnant les différents éléments appris.

L’enseignement explicite se découpe en cinq phases principales :

  • l’ouverture de la séance : L’objectif est d’orienter l’attention des élèves, afin de limiter les informations à maintenir en mémoire de travail et de faciliter le transfert en mémoire à long terme.
    Cela passe une explicitation des objectifs, mais aussi une réactivation des connaissances préalables pertinentes.

  • le modelage : JE FAIS – l’enseignant fait une démonstration et expose/décrit les notions en même temps (on parle de haut-parleur sur la pensée = discours interne). Sur cette étape, il est important d’être clair, précis et de nourrir la notion à l’aide d’exemples et de contre-exemples.

  •  la pratique guidée : NOUS FAISONS ENSEMBLE – Progresser et s’entraîner en collectif. Sur cette phase aux modalités multiples, la posture de l’enseignant est primordial : il questionne, produit des feed-back, s’assure que la notion est comprise. L’interaction se fait de manière duelle mais aussi entre les élèves.

  •  la pratique autonome : FAIRE SEUL – La pratique autonome (exercices) permet à chacun de s’autoévaluer sur sa compréhension de la notion. L’objectif est de favoriser l’automatisation pour soulager la potentielle charge cognitive. L’enseignant supervise et peut produire de courtes explications.

  • la clôture : Synthétiser avec l’aide des élèves ce qu’il est nécessaire de retenir et indiquer brièvement la prochaine étape. C’est aussi à ce moment que le travail attendu à la maison est explicité : celui-ci doit contribuer à renforcer les apprentissages en cours. Il ne s’agit que de réinvestissement.

Toutes ces étapes sont réfléchies pour investir un surapprentissage, nécessaire pour parfaire la compréhension, l’automatisation et la mémoire à long terme.

3. Enseignement explicite et tâches complexes

L’enseignement explicite est principalement exploité pour des activités que l’on considère comme structurées. Par exemple les règles de grammaire, la technique opératoire ou encore les correspondances graphème-phonème.

Mais cet enseignement peut aussi être pertinent pour des tâches moins structurées, que l’on appelle aussi tâches complexes. La stratégie sera ici d’expliciter les éléments constitutifs de ces tâches (identifier les points clés et les difficultés) pour rendre perceptible les mécanismes, plutôt  que de simplement les décomposer.
On peut exemple procéder ainsi pour la résolution de problèmes, la compréhension de texte, etc.

4. L’enseignement explicite, une démarche favorable pour tous

L’enseignement explicite contribue à réduire et/ou à limiter les écarts sociaux d’acquisition. Cette méthode, qui profite particulièrement aux élèves en difficulté ou ceux qui ne disposent pas de ressources de compensation à la maison, est aussi d’une grande efficience pour l’apprentissage de nouvelles notions, quels que soient le contenu ou la cohorte.
L’enseignement explicite est également bénéfique pour les élèves les plus jeunes, qui ont moins de ressources et de stratégies cognitives à disposition.          

Une méta-analyse portée Sinha & Kapur (2021) montre que commencer une activité d’enseignement une phase de découverte a des effets négatifs sur les apprentissages des élèves d’école primaire. C’est pourtant la stratégie qui est encore le plus souvent utilisé dans les écoles.

Il est à noter que l’enseignement explicite est moins nécessaire à un élève identifié comme expert. Kalyuga (2007) parle d’un « effet de renversement dû à l’expertise ».

On entend expert un élève qui maîtrise parfaitement l’objet d’apprentissage. L’expertise est généralement relative à un domaine précis.

5. L’enseignement explicite et les apprentissages transversaux

De nombreux chercheurs, comme exemple l’Education Endowment Foundation (2022) et Muijs & Bokhove (2020) ont démontré que l’enseignement explicite est également bénéfique pour aider les élèves à apprendre à apprendre :  diriger, planifier, évaluer, favorisant ainsi leur métacognition et leur autorégulation.

En enseignant ces stratégies de manière explicite, les élèves apprennent à les systématiser et ainsi mieux gérer leurs apprentissages présents et à venir.

POUR ALLER PLUS LOIN - Documents à télécharger

  • Mon infographie sur l’enseignement explicite, créée pour l’organisme Autorégulation, avec qui je collabore pour des missions de supervision et de formation.
  • L’échelle d’enseignement apprentissage : un outil pour rendre visible les étapes de l’enseignement explicite  en classe (outil proposé Christophe BACO et Marie BOCQUILLON).

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la neuroéducation

La neuroéducation, qu’est-ce que c’est ?

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La neuroéducation, qu’est-ce que c’est ?

La neuroéducation, qu'est-ce que c'est ? A travers cet article, découvrez en plus sur cette approche, en plein essor depuis une vingtaine d'années : objectifs, principaux domaines abordés, mise en place sur le terrain, etc.

La neuroéducation, ou neurosciences de l’éducation est une approche à la croisée des chemins, qui fait du lien entre les chercheurs en neurosciences cognitives et les enseignants. L’union de ces acteurs a pour objectif de défendre l’idée qu’une meilleurs connaissance des process d’apprentissage, de la mémoire ou du langage est nécessaire pour interroger et enrichir au quotidien les pratiques pédagogiques.

Steve Masson, professeur à l’Université du Québec et président de l’Association pour la recherche en neuroéducation en donne la définition suivante : « Mieux comprendre le cerveau pour mieux enseigner« .

Dans la préface du livre « Entraîner le cerveau à résister« , Olivier Houdé et Grégoire Borst évoquent la nécessité de partenariat entre enseignants et chercheurs afin de concevoir une pédagogie adaptée au développement sociocognitif  de l’enfant, tout en prenant en compte la réalité du quotidien d’une classe.

Les principaux objectifs de la neuroéducation

Mieux comprendre le cerveau, la manière d’apprendre et de penser.

Evaluer de manière scientifique des interventions pour aider les élèves, en difficulté ou non, à mieux apprendre.

Utiliser les connaissances sur le fonctionnement cérébral pour interroger les pratiques éducatives existantes, les conforter, les nuancer et/ou les faire évoluer.

Les domaines abordés la neuroéducation

Les domaines abordés la neuroéducation sont nombreux et je me ferai un plaisir de les détailler via ce blog, dans de prochains articles.
En voici ci-dessous quelques exemples, notamment en lien aux quatre grands piliers de l’apprentissage de Stanislas Dehaene, aux quatre grands principes d’Olivier Houdé et aux sept principes neuroéducatifs de Steve Masson.

  • Mieux connaître son cerveau

Connaître son cerveau et son fonctionnement pour comprendre qu’il n’est pas immuable (plasticité cérébrale, recyclage neuronal) et va se modifier en fonction des expériences de vie et des apprentissages de l’apprenant. Et ainsi, faire confiance en son potentiel pour développer sa mémoire tout au long de sa vie.

Identifier sa structure et les différentes fonctions associées aux lobes, notamment pour prendre conscience du rôle et de l’importance des fonctions exécutives (et plus largement cognitives), mais aussi des émotions.

  • Comment mémoriser et consolider ses apprentissages

Connaître SES mémoires (sémantique, procédurale, perceptive, de travail) pour mettre en place des stratégies adaptées.

Prendre conscience du chemin du traitement de l’information, de la perception à la récupération, pour l’optimiser.

Savoir que les règles fondamentales de la mémorisation sont communes à tous (nécessité de comprendre pour mémoriser, posture pro-active de l’apprenant – questionnement, correction des erreurs, émotions – , importance de la consolidation, exemple avec la répartition des apprentissages).
Mais aussi que l’environnement à un rôle primordial à jouer pour une meilleure mémorisation (paramètres de la motivation, phénomènes biologiques, métacognition).

  • Le contrôle exécutif : automatisation, contrôle inhibiteur et attention

Apprendre à alléger la charge cognitive de sa mémoire de travail en mettant des procédures au service de l’exécution.

Connaître le principe du contrôle inhibiteur et l’entraîner ; car il nous permet au quotidien de raisonner, d’accéder à une pensée logique en résistant à certains biais et de se forger un esprit critique tout en construisant sa conscience à l’autre (apprendre à inhiber son point de vue pour se décentrer).

S’exercer à contrôler ses pensées vagabondes, disposer de capacités attentionnelles et gérer les distracteurs externes pour optimiser sa concentration.

qu'en est-il de la neuroéducation sur le terrain ?

Le domaine 2 du socle commun de connaissances, de compétences et de culture intitulé « méthodes et outils pour apprendre » évoque l’oganisation du travail personnel et la nécessité d’apprendre à apprendre aux élèves, c’est à dire mettre en œuvre les capacités essentielles que sont l’attention, la mémorisation, la mobilisation de ressources, la concentration, l’aptitude àl’échange et au questionnement, le respect des consignes, la gestion de l’effort.
Mais aussi, savoir identifier un problème, s’engager dans une démarche de résolution, mobiliser les connaissances nécessaires, analyser et exploiter les erreurs, mettre à l’essai plusieurs solutions, accorder une importance particulière aux corrections.

Sur le terrain, en et hors classe, les acteurs se multiplient :

  • Les dispositifs cogni-classes – à l’initiative d’équipes pédagogiques ou établissements, les enseignants sélectionnent des pistes pédagogiques à mettre en place en classe. Beaucoup axent exemple leurs démarches sur la mémorisation.
  • La recherche collaborative Lea.frLaPsyDE Du labo à la classe, qui regroupe  240 classes, avec pour objectif l’adaptation et la vérification de la faisabilité d’interventions pédagogiques en classe sur ces sujets, tout en répondant à un protocole de recherche.
    Depuis, d’autres recherches-actions du même type se développent.

Et les limites ?

Il est bien évident que la neuroéducation n’a pas pour but de révolutionner ou réinventer la pédagogie, mais simplement d’apporter une nouvelle pierre aux sciences de l’éducation, en mettant en parallèle les recherches en cours avec les connaissances sur le développement de l’enfant et en psychologie de l’apprentissage et de l’éducation, pour y donner plus (ou moins ^^) de poids.

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