autorégulation dans les apprentissages

Autorégulation dans les apprentissages : rôle des parents

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Autorégulation dans les apprentissages : rôle des parents

accompagnement orthopédagogique

La scène se répète dans bien des foyers. C’est la fin de la journée, l’heure des devoirs. Un apprenant s’installe à la table, cahier ouvert, crayon en main. Au bout de quelques minutes, les soupirs s’enchaînent : « C’est trop dur… Je comprends rien… ». Le parent, témoin de cette bataille silencieuse, hésite. Faut-il expliquer la consigne ? Donner un exemple ? Laisser l’apprenant se débrouiller ? Ou, au contraire, intervenir rapidement pour éviter la crise de larmes qui s’annonce ?

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Ces moments, que beaucoup de familles connaissent, révèlent toute la complexité de l’accompagnement scolaire à la maison. Car l’enjeu n’est pas seulement de vérifier que les devoirs sont faits. Il est beaucoup plus profond : il s’agit d’aider l’apprenant à développer une compétence clé qui l’accompagnera toute sa vie, bien au-delà des bancs de l’école. Cette compétence, c’est l’autorégulation dans les apprentissages.

Mais que recouvre exactement cette notion ? Pourquoi est-elle si importante ? Et surtout, comment les parents peuvent-ils jouer un rôle actif, sans se transformer en enseignants bis ? C’est à ces questions que nous allons répondre, en mêlant explications simples, exemples concrets et conseils pratico-pratiques.

Comprendre l’autorégulation dans les apprentissages

Une compétence qui fait la différence

L’autorégulation dans les apprentissages, c’est la capacité qu’a un apprenant à gérer son propre processus d’apprentissage. Concrètement, cela veut dire qu’il est capable de planifier son travail, observer ce qu’il fait, évaluer si cela fonctionne, puis ajuster ses stratégies en conséquence.

Les chercheurs en sciences de l’éducation s’accordent : les apprenants qui développent tôt cette compétence réussissent mieux à l’école, non pas parce qu’ils sont « plus intelligents », mais parce qu’ils savent comment apprendre. Ils deviennent capables d’anticiper une difficulté, de chercher une autre méthode quand la première échoue, de persévérer malgré un obstacle.

Le lien avec les fonctions exécutives

L’autorégulation repose sur ce que les neurosciences appellent les fonctions exécutives. Ces capacités cognitives se situent dans le cortex préfrontal, et elles agissent comme un véritable chef d’orchestre :

  • La planification permet d’organiser une tâche, de prévoir les étapes nécessaires.

  • L’inhibition aide à résister aux distractions (exemple, ne pas céder à l’envie de jouer avec son crayon au lieu de finir un exercice).

  • La flexibilité cognitive permet de changer de stratégie lorsqu’une méthode ne fonctionne pas.

Ces fonctions se développent progressivement, de la petite enfance jusqu’à l’âge adulte. Et elles se renforcent la pratique, notamment grâce à l’accompagnement des parents.

Un exemple concret

Imaginons un apprenant de CM2 qui prépare une dictée. En se relisant, il observe qu’il oublie souvent les accents : c’est l’étape d’observation. Il constate que sa méthode – relire une seule fois – ne suffit pas : c’est l’évaluation. Il choisit alors de surligner les mots difficiles et de les vérifier deux fois : c’est la réaction.

Ce cycle, apparemment simple, est le cœur de l’autorégulation dans les apprentissages. Chaque fois qu’un apprenant vit ce processus, il muscle son autonomie.

Le rôle des parents : accompagner sans remplacer

Les parents ont une place essentielle dans le développement de cette compétence. Mais attention : il ne s’agit pas de se transformer en professeur de mathématiques ou en coach scolaire permanent. Le rôle parental est d’un autre ordre : créer les conditions pour que l’apprenant devienne acteur de son propre apprentissage.

Créer un environnement propice

Avant même de parler de méthodes, il est important de soigner le cadre. Un espace calme, dégagé des distractions, avec le matériel nécessaire à portée de main, facilite la concentration. Des routines régulières – exemple toujours commencer les devoirs à la même heure – sécurisent l’apprenant et l’aident à entrer dans la tâche plus facilement.

Un parent peut aussi instaurer des pauses planifiées. Les apprenants ne peuvent pas rester concentrés indéfiniment : une pause toutes les 20 à 30 minutes permet de souffler et d’éviter la saturation.

Encourager plutôt que faire à la place

C’est l’un des points les plus délicats. Face à la difficulté de leur apprenant, beaucoup de parents ressentent le besoin de donner la réponse pour éviter la souffrance ou la perte de temps. Pourtant, l’apprentissage ne se fait pas en recevant des solutions toutes prêtes, mais en cherchant soi-même.

Le rôle du parent est donc d’accompagner le questionnement. Quelques exemples :

  • « Qu’est-ce que tu comprends dans cette consigne ? »

  • « Qu’est-ce que tu pourrais essayer ? »

  • « Est-ce que tu as déjà réussi un exercice de ce type ? Comment avais-tu fait ? »

Ces questions guident l’apprenant, tout en le laissant maître de ses choix.

Valoriser l’effort et normaliser l’erreur

Apprendre, c’est accepter de se tromper. Malheureusement, beaucoup d’apprenants associent l’erreur à l’échec et perdent confiance en eux. Les parents peuvent jouer un rôle clé en valorisant l’effort : « Je vois que tu as persévéré », « Tu as essayé une autre stratégie ».

L’idée est de déplacer le regard du résultat vers le processus. Ainsi, l’apprenant comprend que se tromper n’est pas grave, tant qu’il réfléchit à ce qu’il pourrait faire différemment la prochaine fois.

Stratégies concrètes pour soutenir l’autorégulation dans les apprentissages

Le pouvoir des questions métacognitives

Les questions métacognitives sont de petites phrases qui aident l’apprenant à réfléchir sur sa façon d’apprendre. Elles peuvent être intégrées à trois moments clés :

  • Avant : « Comment vas-tu t’y prendre ? »

  • Pendant : « Est-ce que ta stratégie marche ? »

  • Après : « Qu’est-ce qui a bien fonctionné ? Qu’est-ce que tu feras différemment la prochaine fois ? »

Ces questions, répétées régulièrement, deviennent peu à peu des réflexes que l’apprenant se posera lui-même.

Des outils visuels simples et efficaces

Certains apprenants ont besoin de supports concrets pour mieux se repérer. Une check-list peut les aider à découper une tâche en étapes. Un minuteur visuel (comme un Time Timer) leur permet de gérer le temps sans se décourager. Un schéma en arbre peut aider à choisir une stratégie quand on se sent bloqué.

L’idée n’est pas d’accumuler les outils, mais de trouver ceux qui correspondent à l’apprenant et de les utiliser régulièrement.

Instaurer un rituel d’auto-évaluation

En fin de séance de travail, le parent peut proposer un petit rituel simple :

  • une réussite du jour,

  • une difficulté rencontrée,

  • une idée pour progresser.

Ce moment de recul, court mais régulier, installe une habitude réflexive. C’est exactement ce qui nourrit l’autorégulation dans les apprentissages.

Coopérer avec l’école

Enfin, il est essentiel de maintenir un dialogue entre la maison et l’école. Parfois, un apprenant réussit à s’autoréguler dans un contexte mais pas dans l’autre. Partager les observations avec l’enseignant ou l’orthopédagogue permet de mieux comprendre son profil et d’harmoniser les pratiques.

Les pièges à éviter

Le contrôle excessif

Beaucoup de parents, peur de l’échec, contrôlent chaque étape du travail. Mais à force de tout vérifier, ils privent leur apprenant de l’occasion d’expérimenter. L’autorégulation se construit l’expérience, pas la surveillance.

La punition de l’erreur

Lorsque chaque erreur est sanctionnée ou critiquée, l’apprenant finit craindre l’apprentissage lui-même. Il évite de prendre des risques et n’ose plus essayer. Or, l’erreur est une étape normale et même nécessaire dans le processus.

La comparaison avec les autres

Dire à un apprenant : « Regarde ton frère, il a fini plus vite » ou « Tes camarades y arrivent mieux » est décourageant. Chaque apprenant a son rythme. Comparer ne motive pas : cela mine la confiance et peut provoquer le décrochage.

Conclusion

L’autorégulation dans les apprentissages n’est pas un luxe ou une compétence réservée aux « bons élèves ». C’est un savoir-faire universel, indispensable pour avancer avec autonomie, confiance et persévérance.

Les parents, leur posture, leurs encouragements et les petits gestes du quotidien, jouent un rôle central dans ce développement. Leur mission n’est pas d’apporter toutes les réponses, mais de créer un environnement où leur apprenant ose chercher, se tromper, essayer à nouveau.

Accompagner un apprenant dans l’autorégulation, c’est l’aider à devenir autonome. Mais c’est aussi, à plus long terme, l’accompagner vers une vie d’adulte capable de s’adapter, d’apprendre et de se former tout au long de son parcours.

👉 Pour aller plus loin dans ce cheminement, découvrez nos accompagnements orthopédagogiques et nos ressources pour les familles sur orthopedagogue-nord.com.

FAQ – Autorégulation dans les apprentissages

1. Qu’est-ce que l’autorégulation dans les apprentissages ?
C’est la capacité d’un apprenant à planifier, observer, évaluer et ajuster ses stratégies afin de mieux apprendre et progresser de manière autonome.

2. Pourquoi l’autorégulation dans les apprentissages est-elle importante ?
Parce qu’elle favorise la confiance en soi, la persévérance et l’autonomie, trois piliers de la réussite scolaire et de la vie adulte.

3. Comment les parents peuvent-ils encourager cette compétence ?
En créant un cadre adapté, en posant des questions métacognitives et en valorisant les efforts plutôt que les résultats.

4. Quels sont les pièges les plus fréquents ?
Contrôler chaque étape, punir les erreurs ou comparer l’apprenant à d’autres. Ces attitudes freinent le développement de l’autonomie.

5. Quels outils simples peuvent être utilisés à la maison ?
Des check-lists, des minuteurs visuels, des rituels d’auto-évaluation ou des schémas pour aider à choisir une stratégie.

6. À quel âge commence l’autorégulation dans les apprentissages ?
Elle émerge dès la primaire, se développe au collège et au lycée, et continue de s’affiner à l’âge adulte.

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Flexibilité et orthopédagogie

Flexibilité : une compétence invisible mais essentielle en éducation…

troubles neurodéveloppementaux : de quoi parle t on ?

Flexibilité et orthopédagogie

présomption de compétences

Flexibilité : une compétence invisible mais essentielle en éducation et en orthopédagogie

accompagnement orthopédagogique

Dans le quotidien scolaire, certains élèves semblent traverser les imprévus avec légèreté : un changement d’emploi du temps, une consigne reformulée, un matériel manquant… rien ne les déstabilise. À l’inverse, d’autres se figent, s’énervent ou répètent sans fin la même stratégie inefficace. La différence entre ces deux profils tient en grande partie à une compétence souvent invisible : la flexibilité. En orthopédagogie, travailler la flexibilité ne se résume pas à « corriger la rigidité ». Il s’agit plutôt de permettre à l’apprenant de s’adapter, de développer des stratégies alternatives et de considérer l’imprévu comme une opportunité plutôt qu’une menace. Dans cet article, nous allons explorer pourquoi la flexibilité est un enjeu éducatif majeur aujourd’hui, comment elle se manifeste, et de quelle manière l’orthopédagogie peut la renforcer.

accompagnement orthopédagogique

Pourquoi la flexibilité est un enjeu éducatif aujourd’hui ?

Nous vivons dans une société en mouvement permanent. Les apprentissages scolaires ne sont plus seulement des acquisitions de connaissances, mais aussi des entraînements à l’adaptabilité : apprendre à apprendre, à collaborer, à transférer ses compétences dans des contextes nouveaux.

Or, la flexibilité est précisément cette capacité à changer de perspective, à passer d’une tâche à une autre, à ajuster ses stratégies face à l’imprévu.

En éducation, ce besoin est double :

  1. Préparer les apprenants à la complexité du monde : les métiers de demain nécessitent créativité, pensée critique et adaptabilité.

  2. Répondre aux besoins des apprenants à besoins particuliers : pour qui la rigidité est souvent source de décrochage scolaire, de conflits sociaux ou d’anxiété.

Dans ce contexte, la flexibilité devient une compétence clé de l’inclusion scolaire et de la réussite à long terme.

Quand la rigidité freine les apprentissages

La rigidité cognitive n’est pas qu’un trait de caractère. Elle a des impacts très concrets dans la vie scolaire et sociale :

  • Apprentissages scolaires : un apprenant rigide peut refuser une nouvelle méthode de calcul, rester bloqué face à un problème différent de l’habitude, ou stresser à l’idée d’un contrôle surprise.

  • Relations sociales : insistance sur ses propres règles, refus de compromis dans les jeux, difficultés à accepter d’autres points de vue.

  • Vie familiale : crises lors des transitions, routines immuables, refus de nouveauté (aliments, activités).

  • Bien-être personnel : sentiment d’échec face à l’imprévu, incapacité à se projeter autrement que dans ce qui est connu.

Ces manifestations ne relèvent pas d’un manque de bonne volonté, mais traduisent des difficultés liées aux fonctions exécutives, à l’anxiété, à la fatigue cognitive ou encore à un environnement trop rigide.

👉 Autrement dit, sans accompagnement spécifique, la rigidité peut devenir un frein majeur à l’apprentissage, à l’inclusion et à l’autonomie.

Ce que dit les neurosciences sur la flexibilité

Les recherches mettent en évidence que la flexibilité mobilise plusieurs réseaux cérébraux, notamment dans le cortex préfrontal. Elle est étroitement liée à :

  • L’inhibition : la capacité à résister à une réponse automatique.

  • La mémoire de travail : garder en tête plusieurs informations pour envisager des alternatives.

  • La régulation émotionnelle : tolérer l’incertitude ou l’erreur sans paniquer.

Les études montrent aussi que la flexibilité est plasticité-dépendante : elle peut s’entraîner, se renforcer et évoluer avec l’expérience. C’est une bonne nouvelle pour les orthopédagogues : chaque activité sollicitant la créativité, la pensée divergente ou le changement de perspective est une occasion d’exercer cette compétence.

Pourquoi la flexibilité est un levier central pour l’orthopédagogue

L’orthopédagogie ne se limite pas à « enseigner autrement ». Elle vise à développer des compétences transversales qui soutiennent tous les apprentissages. La flexibilité en fait partie, car elle agit comme un outil de régulation.

  • Elle permet à l’apprenant de ne pas rester prisonnier d’une seule stratégie.

  • Elle favorise le transfert des apprentissages d’un contexte à l’autre.

  • Elle soutient l’inclusion, en aidant à mieux tolérer la diversité des règles et des interactions.

  • Elle nourrit la métacognition, puisque réfléchir à d’autres options implique une prise de recul sur ses propres processus.

Pour l’orthopédagogue, développer la flexibilité, c’est donc travailler au cœur même de l’autonomie de l’apprenant.

Comment soutenir la flexibilité au quotidien ?

L’accompagnement ne consiste pas seulement à « proposer des jeux », mais à structurer un parcours progressif :

  1. Prendre conscience : amener l’apprenant à s’auto-observer (repérer ses blocages, mettre des mots sur ses réactions).

  2. Analyser : encourager l’auto-évaluation (quelles stratégies marchent, lesquelles échouent).

  3. Expérimenter : oser une réaction alternative (essayer un plan B, demander de l’aide, changer d’approche).

  4. Sécuriser : créer un cadre tolérant à l’erreur et valoriser les petits pas.

Ces étapes se construisent pas à pas, avec un dosage subtil entre sécurité et nouveauté

Quelques situations où la flexibilité change tout

  • En mathématiques, un apprenant comprend qu’il existe plusieurs façons de poser une soustraction et qu’aucune n’est « interdite ».

  • En lecture, il apprend à ajuster sa stratégie : relire, poser une question, chercher un indice plutôt que bloquer.

  • En jeu de rôle, il explore un autre point de vue et réalise qu’il existe plusieurs « vérités » selon la place occupée.

  • En projet collectif, il accepte de tester l’idée d’un camarade et découvre que cette option est efficace.

  • En famille, il apprend à tolérer que le repas ou le trajet change sans perdre ses repères.

Dans toutes ces situations, la flexibilité ouvre une porte vers plus d’adaptation, de confiance et d’autonomie.

Lien avec d’autres compétences transversales

Cet article vous propose une réflexion large et approfondie sur l’importance de la flexibilité. Mais dans la pratique, comment passer à l’action avec vos élèves ?

Pour aller plus loin, j’ai préparé un document synthétique à télécharger, qui regroupe :

  • des exemples précis de signes de rigidité,

  • des outils pour l’auto-observation, l’auto-évaluation et la réaction,

  • des activités concrètes pour entraîner la flexibilité en classe et en accompagnement individuel.

Ce PDF devient une boîte à outils pratico-pratique qui complète cette réflexion théorique (cf. lien en bas d’article).

Conclusion

La flexibilité est une compétence invisible mais déterminante pour la réussite scolaire, l’inclusion et l’autonomie des apprenants. Elle ne s’impose pas, elle se construit. Et elle se cultive chaque jour grâce à des expériences variées, des environnements sécurisants et un accompagnement bienveillant.

Pour l’orthopédagogue, travailler la flexibilité, c’est offrir à l’élève la possibilité d’élargir son répertoire de réponses, de s’adapter aux imprévus et de renforcer sa confiance en sa capacité d’apprendre autrement.

Dans un monde où l’incertitude est devenue la norme, accompagner la flexibilité n’est pas un luxe, mais une nécessité.

🔎 À télécharger : Outil complémentaire

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la neuroéducation

Réussir sa rentrée scolaire : 10 conseils d’une orthopédagogue…

troubles neurodéveloppementaux : de quoi parle t on ?

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Conseils d'une orthopédagogue

Réussir sa rentrée scolaire : 10 conseils d’une orthopédagogue pour la passer en douceur

conseils d'une orthopédagogue

La rentrée scolaire peut être une période de défis et d'opportunités pour chaque apprenant, petit ou grand. Découvrez les conseils d'une orthopédagogue pour une rentrée réussie, où la connaissance de soi, la planification efficace, et la promotion de l'autodétermination sont les clés d'une rentrée sereine. Apprendre à mettre en place un environnement propice à la réussite tout en valorisant et en encourageant chacun à prendre en charge ses propres apprentissages, voici le programme !

conseils d’une orthopédagogue

La rentrée est un moment crucial dans la vie de chaque apprenant, qu’il s’agisse d’un enfant qui fait ses premiers pas à l’école, d’un étudiant qui entame une nouvelle année académique ou d’un salarié qui s’engage vers une nouvelle voie professionnelle. 

C’est une période qui peut susciter des inquiétudes et des défis, mais avec les conseils d’une orthopédagogue, vous pouvez faire en sorte que cette transition soit fluide et couronnée de succès.

Voici donc 10 conseils d’orthopédagogue, précieux pour réussir sa rentrée.

1. Préparez-vous mentalement

La première étape pour réussir votre rentrée est de vous préparer mentalement.

Prenez le temps de réfléchir à vos objectifs, à ce que vous souhaitez accomplir cette année et à ce qui vous motive et vous engage. Une attitude positive et une vision claire de vos aspirations sont essentielles pour vous aider à rester concentré tout au long de l’année, à vous engager dans le bon projet et de ce fait à apprendre mieux !

2. Établissez un planning de travail

La gestion du temps est une compétence cruciale pour atteindre ses objectifs. 

Créez un planning de travail qui inclut le temps alloué aux devoirs/tâches professionnelles, aux activités parascolaires et aux moments de détente. Avoir un planning organisé vous aidera à éviter le stress de dernière minute et à maintenir un équilibre sain entre le travail et les loisirs.

ATTENTION de bien différencier le temps que vous pensez mettre sur une tâche et celui que vous y passez réellement.

3. Organisez votre espace de travail

Un environnement de travail bien organisé favorise la concentration et la productivité. 

Assurez-vous d’avoir un espace de travail propre et rangé, avec tout le matériel nécessaire à portée de main. Identifiez et éliminez les distracteurs qui vous entourent, autant que possible, pour maximiser votre efficacité. 

4. Apprenez à vous connaître

La connaissance de soi est une compétence précieuse qui peut vous aider à réussir. Prenez le temps de réfléchir à vos forces et à vos points d’effort en tant qu’apprenant, à vos préférences d’apprentissage et à vos déclencheurs de stress. 

En comprenant mieux qui vous êtes en tant qu’apprenant et en vous exerçant à vous autoréguler, vous pourrez adapter au mieux vos méthodes d’étude et vos stratégies d’apprentissage, pour maximiser votre atteinte d’objectifs.

5. Fixez des objectifs réalistes

Établir des objectifs réalistes est crucial pour maintenir votre motivation tout au long de l’année. 

Les objectifs doivent être spécifiques, mesurables, atteignables, pertinents et limités dans le temps (SMART). En travaillant vers des objectifs concrets, vous serez plus susceptible de rester engagé et de réussir.

6. Prenez soin de votre bien-être

Réussir votre rentrée ne doit pas se faire au détriment de votre santé physique et mentale. Assurez-vous de dormir suffisamment, de manger équilibré, de pratiquer régulièrement une activité physique et d’avoir des relations sociales de qualité. En respectant ces quelques règles, vous faites du bien à votre corps et … à votre cerveau !

Le bien-être est la clé de la concentration et de la performance.

7. Demandez de l'aide en cas de besoin

N’ayez pas peur de demander de l’aide si vous rencontrez des difficultés. Votre famille, vos amis, vos enseignants ou collègues et votre orthopédagogue sont là pour vous soutenir. 

Plus tôt vous demandez de l’aide, plus facilement vous surmonterez les obstacles.

8. Utilisez des techniques d'organisation

Les techniques d’organisation, telles que la prise de notes efficace (vive les outils de pensée visuelle), la planification des révisions (on espace ces temps de révision et on met en place un apprentissage actif à l’aide de flashcards) et la gestion des devoirs sont des compétences essentielles pour assurer votre année. 

Apprenez ces techniques et utilisez les régulièrement pour optimiser votre apprentissage.

9. Restez motivé et persévérez

La motivation peut diminuer au fil du temps, mais il est essentiel de rester motivé et persévérant. Rappelez-vous pourquoi vous avez choisi la voie que vous suivez actuellement et visualisez les bénéfices à long terme. Visualisez le chemin déjà parcouru et au besoin réajustez vos objectifs.

Souvenez-vous aussi du fait qu’un apprentissage nouveau passe forcément une phase d’effort et entrainera de la fatigabilité. Accrochez-vous !

Les moments de doute font partie du parcours, mais la persévérance est la clé du succès.

10. Célébrez vos réussites

N’oubliez pas de célébrer vos réussites, grandes ou petites. Reconnaître vos accomplissements vous donnera une motivation supplémentaire pour continuer à vous accrocher. 

En suivant ces 10 conseils orthopédagogiques, vous serez bien préparé pour réussir votre rentrée. Et pour aller plus loin, vous pouvez télécharger le petit guide « Un temps de devoirs zen ».

Enfin, n’oubliez pas que chaque apprenant est unique, alors adaptez ces conseils en fonction de vos propres besoins personnels. Avec une attitude positive, de la persévérance et un bon plan en place, vous pouvez atteindre vos objectifs et réaliser votre plein potentiel. Bonne rentrée !

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Formation pour devenir orthopédagogue

Formation pour devenir orthopédagogue – Parcours Manabi

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enseignement explicite

L’enseignement explicite en 5 points clefs

enseignement explicite

L’enseignement explicite en 5 points clefs

A travers cet article, découvrez en 5 points clefs ce qu'est l'enseignement explicite et ses principaux intérêts dans les salles de classe !

L’enseignement explicite est un incontournable dans le répertoire des modalités d’action des enseignants. Il se caractérise selon Archer & Hughes (2011) « une série de soutiens ou d’étayages, lesquels les élèves sont guidés tout au long du processus d’apprentissage, au moyen d’énoncés clairs sur l’objectif et les raisons d’apprendre la nouvelle compétence, d’explications claires et de démonstrations de l’objet à acquérir, ainsi que d’une pratique guidée des feed-back jusqu’à ce qu’une maîtrise autonome soit atteinte. »

Il s’agit d’un agencement de pratiques pédagogiques qui ont pour point commun de transmettre aux élèves des objectifs clairs, de segmenter des compétences complexes en étapes successives, d’offrir des descriptions et démonstrations étayées, de s’assurer de l’engagement des élèves et de multiplier les feed-backs et autres interactions avec les élèves.

En lien à la neuro-éducation, deux avantages se dégagent à la pratique de l’enseignement explicite :

  • alléger la charge cognitive pour permettre aux élèves de mieux apprendre. En effet, quand on leur demande de découvrir eux-mêmes les notions à acquérir et les démarches pour le faire, on met en difficulté beaucoup d’entre eux, qui doivent effectuer une double tâche : repérer les notions ET retenir la démarche.

  • Intégrer le nouvel apprentissage dans un réseau sémantique et un schéma de pensée, afin de s’assurer que celui-ci soit réel et durable.

Alors l’enseignement explicite, qu’est-ce que c’est ? Sur quoi cela repose ? Quelle est son organisation ? Voici 5 points pour répondre à cette question :

1. l'objectif de l’enseignant : favoriser un enseignement actif des élèves

La posture active de l’enseignant est un des fondements de l’enseignement explicite. Il est tout de même important de noter que posture active, nous n’entendons pas : monopoliser la parole pour donner un cours magistral.
Il s’agit plutôt de profiter de son temps de discours pour interroger, superviser, donner des feed-back, solliciter, notamment pour vérifier le niveau de compréhension de chacun.

Hattie (2022) précise qu’il constate « que les enseignants qui se rendent en classe en sachant qu’ils sont les agents du changement sont plus susceptibles de réussir que ceux qui s’y rendent en pensant qu’ils sont un guide sur le côté. »

2. L’enseignement explicite : une démarche structurée

L’enseignement explicite part toujours du simple pour aller vers le complexe. Il est important de repérer en amont toutes les étapes à l’acquisition d’une notion, pour identifier les différentes habiletés sous-jacentes. Chaque étape (sous compétence) sera enseignée spécifiquement.

L’objectif étant que chaque élément appris spécifiquement soit mis la suite au service d’une pratique générale, en coordonnant les différents éléments appris.

L’enseignement explicite se découpe en cinq phases principales :

  • l’ouverture de la séance : L’objectif est d’orienter l’attention des élèves, afin de limiter les informations à maintenir en mémoire de travail et de faciliter le transfert en mémoire à long terme.
    Cela passe une explicitation des objectifs, mais aussi une réactivation des connaissances préalables pertinentes.

  • le modelage : JE FAIS – l’enseignant fait une démonstration et expose/décrit les notions en même temps (on parle de haut-parleur sur la pensée = discours interne). Sur cette étape, il est important d’être clair, précis et de nourrir la notion à l’aide d’exemples et de contre-exemples.

  •  la pratique guidée : NOUS FAISONS ENSEMBLE – Progresser et s’entraîner en collectif. Sur cette phase aux modalités multiples, la posture de l’enseignant est primordial : il questionne, produit des feed-back, s’assure que la notion est comprise. L’interaction se fait de manière duelle mais aussi entre les élèves.

  •  la pratique autonome : FAIRE SEUL – La pratique autonome (exercices) permet à chacun de s’autoévaluer sur sa compréhension de la notion. L’objectif est de favoriser l’automatisation pour soulager la potentielle charge cognitive. L’enseignant supervise et peut produire de courtes explications.

  • la clôture : Synthétiser avec l’aide des élèves ce qu’il est nécessaire de retenir et indiquer brièvement la prochaine étape. C’est aussi à ce moment que le travail attendu à la maison est explicité : celui-ci doit contribuer à renforcer les apprentissages en cours. Il ne s’agit que de réinvestissement.

Toutes ces étapes sont réfléchies pour investir un surapprentissage, nécessaire pour parfaire la compréhension, l’automatisation et la mémoire à long terme.

3. Enseignement explicite et tâches complexes

L’enseignement explicite est principalement exploité pour des activités que l’on considère comme structurées. Par exemple les règles de grammaire, la technique opératoire ou encore les correspondances graphème-phonème.

Mais cet enseignement peut aussi être pertinent pour des tâches moins structurées, que l’on appelle aussi tâches complexes. La stratégie sera ici d’expliciter les éléments constitutifs de ces tâches (identifier les points clés et les difficultés) pour rendre perceptible les mécanismes, plutôt  que de simplement les décomposer.
On peut exemple procéder ainsi pour la résolution de problèmes, la compréhension de texte, etc.

4. L’enseignement explicite, une démarche favorable pour tous

L’enseignement explicite contribue à réduire et/ou à limiter les écarts sociaux d’acquisition. Cette méthode, qui profite particulièrement aux élèves en difficulté ou ceux qui ne disposent pas de ressources de compensation à la maison, est aussi d’une grande efficience pour l’apprentissage de nouvelles notions, quels que soient le contenu ou la cohorte.
L’enseignement explicite est également bénéfique pour les élèves les plus jeunes, qui ont moins de ressources et de stratégies cognitives à disposition.          

Une méta-analyse portée Sinha & Kapur (2021) montre que commencer une activité d’enseignement une phase de découverte a des effets négatifs sur les apprentissages des élèves d’école primaire. C’est pourtant la stratégie qui est encore le plus souvent utilisé dans les écoles.

Il est à noter que l’enseignement explicite est moins nécessaire à un élève identifié comme expert. Kalyuga (2007) parle d’un « effet de renversement dû à l’expertise ».

On entend expert un élève qui maîtrise parfaitement l’objet d’apprentissage. L’expertise est généralement relative à un domaine précis.

5. L’enseignement explicite et les apprentissages transversaux

De nombreux chercheurs, comme exemple l’Education Endowment Foundation (2022) et Muijs & Bokhove (2020) ont démontré que l’enseignement explicite est également bénéfique pour aider les élèves à apprendre à apprendre :  diriger, planifier, évaluer, favorisant ainsi leur métacognition et leur autorégulation.

En enseignant ces stratégies de manière explicite, les élèves apprennent à les systématiser et ainsi mieux gérer leurs apprentissages présents et à venir.

POUR ALLER PLUS LOIN - Documents à télécharger

  • Mon infographie sur l’enseignement explicite, créée pour l’organisme Autorégulation, avec qui je collabore pour des missions de supervision et de formation.
  • L’échelle d’enseignement apprentissage : un outil pour rendre visible les étapes de l’enseignement explicite  en classe (outil proposé Christophe BACO et Marie BOCQUILLON).

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La neuroéducation, qu’est-ce que c’est ?

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La neuroéducation, qu’est-ce que c’est ?

La neuroéducation, qu'est-ce que c'est ? A travers cet article, découvrez en plus sur cette approche, en plein essor depuis une vingtaine d'années : objectifs, principaux domaines abordés, mise en place sur le terrain, etc.

La neuroéducation, ou neurosciences de l’éducation est une approche à la croisée des chemins, qui fait du lien entre les chercheurs en neurosciences cognitives et les enseignants. L’union de ces acteurs a pour objectif de défendre l’idée qu’une meilleurs connaissance des process d’apprentissage, de la mémoire ou du langage est nécessaire pour interroger et enrichir au quotidien les pratiques pédagogiques.

Steve Masson, professeur à l’Université du Québec et président de l’Association pour la recherche en neuroéducation en donne la définition suivante : « Mieux comprendre le cerveau pour mieux enseigner« .

Dans la préface du livre « Entraîner le cerveau à résister« , Olivier Houdé et Grégoire Borst évoquent la nécessité de partenariat entre enseignants et chercheurs afin de concevoir une pédagogie adaptée au développement sociocognitif  de l’enfant, tout en prenant en compte la réalité du quotidien d’une classe.

Les principaux objectifs de la neuroéducation

Mieux comprendre le cerveau, la manière d’apprendre et de penser.

Evaluer de manière scientifique des interventions pour aider les élèves, en difficulté ou non, à mieux apprendre.

Utiliser les connaissances sur le fonctionnement cérébral pour interroger les pratiques éducatives existantes, les conforter, les nuancer et/ou les faire évoluer.

Les domaines abordés la neuroéducation

Les domaines abordés la neuroéducation sont nombreux et je me ferai un plaisir de les détailler via ce blog, dans de prochains articles.
En voici ci-dessous quelques exemples, notamment en lien aux quatre grands piliers de l’apprentissage de Stanislas Dehaene, aux quatre grands principes d’Olivier Houdé et aux sept principes neuroéducatifs de Steve Masson.

  • Mieux connaître son cerveau

Connaître son cerveau et son fonctionnement pour comprendre qu’il n’est pas immuable (plasticité cérébrale, recyclage neuronal) et va se modifier en fonction des expériences de vie et des apprentissages de l’apprenant. Et ainsi, faire confiance en son potentiel pour développer sa mémoire tout au long de sa vie.

Identifier sa structure et les différentes fonctions associées aux lobes, notamment pour prendre conscience du rôle et de l’importance des fonctions exécutives (et plus largement cognitives), mais aussi des émotions.

  • Comment mémoriser et consolider ses apprentissages

Connaître SES mémoires (sémantique, procédurale, perceptive, de travail) pour mettre en place des stratégies adaptées.

Prendre conscience du chemin du traitement de l’information, de la perception à la récupération, pour l’optimiser.

Savoir que les règles fondamentales de la mémorisation sont communes à tous (nécessité de comprendre pour mémoriser, posture pro-active de l’apprenant – questionnement, correction des erreurs, émotions – , importance de la consolidation, exemple avec la répartition des apprentissages).
Mais aussi que l’environnement à un rôle primordial à jouer pour une meilleure mémorisation (paramètres de la motivation, phénomènes biologiques, métacognition).

  • Le contrôle exécutif : automatisation, contrôle inhibiteur et attention

Apprendre à alléger la charge cognitive de sa mémoire de travail en mettant des procédures au service de l’exécution.

Connaître le principe du contrôle inhibiteur et l’entraîner ; car il nous permet au quotidien de raisonner, d’accéder à une pensée logique en résistant à certains biais et de se forger un esprit critique tout en construisant sa conscience à l’autre (apprendre à inhiber son point de vue pour se décentrer).

S’exercer à contrôler ses pensées vagabondes, disposer de capacités attentionnelles et gérer les distracteurs externes pour optimiser sa concentration.

qu'en est-il de la neuroéducation sur le terrain ?

Le domaine 2 du socle commun de connaissances, de compétences et de culture intitulé « méthodes et outils pour apprendre » évoque l’oganisation du travail personnel et la nécessité d’apprendre à apprendre aux élèves, c’est à dire mettre en œuvre les capacités essentielles que sont l’attention, la mémorisation, la mobilisation de ressources, la concentration, l’aptitude àl’échange et au questionnement, le respect des consignes, la gestion de l’effort.
Mais aussi, savoir identifier un problème, s’engager dans une démarche de résolution, mobiliser les connaissances nécessaires, analyser et exploiter les erreurs, mettre à l’essai plusieurs solutions, accorder une importance particulière aux corrections.

Sur le terrain, en et hors classe, les acteurs se multiplient :

  • Les dispositifs cogni-classes – à l’initiative d’équipes pédagogiques ou établissements, les enseignants sélectionnent des pistes pédagogiques à mettre en place en classe. Beaucoup axent exemple leurs démarches sur la mémorisation.
  • La recherche collaborative Lea.frLaPsyDE Du labo à la classe, qui regroupe  240 classes, avec pour objectif l’adaptation et la vérification de la faisabilité d’interventions pédagogiques en classe sur ces sujets, tout en répondant à un protocole de recherche.
    Depuis, d’autres recherches-actions du même type se développent.

Et les limites ?

Il est bien évident que la neuroéducation n’a pas pour but de révolutionner ou réinventer la pédagogie, mais simplement d’apporter une nouvelle pierre aux sciences de l’éducation, en mettant en parallèle les recherches en cours avec les connaissances sur le développement de l’enfant et en psychologie de l’apprentissage et de l’éducation, pour y donner plus (ou moins ^^) de poids.

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