accompagnement orthopédagogique & présomption de compétences Inclusivité

Croire avant de voir : la présomption de compétences…

troubles neurodéveloppementaux : de quoi parle t on ?

accompagnement orthopédagogique & présomption de compétences

présomption de compétences

Croire avant de voir : la présomption de compétences au cœur de l’accompagnement orthopédagogique

accompagnement orthopédagogique

La présomption de compétences est un principe fondamental dans l'accompagnement orthopédagogique des apprenants, en particulier ceux à besoins éducatifs particuliers. Il repose sur l'idée que chaque apprenant, quel que soit son profil, possède des compétences et un potentiel à valoriser. Pourtant, dans de nombreuses situations éducatives, les élèves en difficulté sont perçus à travers leurs limites plutôt que leurs forces, ce qui peut freiner leur développement et leur engagement dans les apprentissages. Dans cet article, nous allons explorer en profondeur le concept de présomption de compétences, son impact sur les pratiques pédagogiques et les stratégies d'accompagnement qui favorisent un environnement éducatif plus inclusif et efficace.

accompagnement orthopédagogique

Présumer de leurs compétences, même quand elles ne sont pas visibles

La présomption de compétences, c’est cette posture qui invite à dire : « Je pars du principe que tu es capable, même si tu ne me l’as pas encore montré. »

Dans l’univers de l’orthopédagogie, elle est essentielle. Pourquoi ? Parce que nombre d’apprenants accompagnés vivent avec une accumulation de doutes, d’étiquettes, de diagnostics parfois lourds, et d’attentes réduites. Ils sont souvent confrontés à des adultes qui n’osent plus attendre d’eux une réussite possible. Pourtant, c’est dans le regard porté sur eux que commence souvent leur transformation.

L’accompagnement orthopédagogique ne peut être efficient que si ce regard est nourri de cette confiance : celle que les compétences sont là, parfois invisibles, parfois dormantes, parfois entravées… mais jamais absentes.

Une collection de posters pour incarner la présomption de compétences

Face à ce constat, j’ai conçu une collection de 10 posters illustrés à destination des apprenants et des adultes qui les accompagnent. Ces visuels sont pensés comme des déclencheurs de discussion, de réflexion, d’introspection pédagogique.

Chaque affiche met en scène une situation courante, un dialogue bref mais percutant, et une métaphore accessible à tous les âges : la graine qui pousse lentement, le puzzle incomplet, le masque invisible, le trésor caché…

🎯 Objectif : donner à voir ce que la présomption de compétences peut transformer, dans la posture de l’adulte comme dans le vécu de l’apprenant.

Pourquoi des images ? Parce que l’impact visuel est immédiat

Dans l’accompagnement orthopédagogique, on travaille souvent à reconstruire l’estime de soi, à relancer la motivation, à retisser des liens de confiance. Les mots sont importants… mais parfois, les images parlent plus fort.

Ces posters ont été pensés pour cela :

  • être affichés en classe, en salle d’attente, en réunion d’équipe, en cabinet

  • être commentés avec les apprenants, en groupe ou en individuel

  • ouvrir des discussions sur ce que l’on attend d’eux… et ce que l’on croit d’eux

Chaque poster inclut une bulle violette finale qui interpelle :
Et toi ? Qu’est-ce que tu pourrais faire si on croyait en toi ?

Une approche d'accompagnement orthopédagogique inclusive

  • L’enjeu n’est pas seulement d’accompagner « ceux qui réussissent moins », mais de bâtir une culture éducative où chaque apprenant est présumé compétent défaut.

    Cela suppose :

    • d’adapter avant de supposer une incapacité

    • de laisser le temps de comprendre, d’oser, d’échouer, de recommencer

    • de ne pas réduire l’apprenant à ce qu’il montre ici et maintenant

    • de traduire les comportements non pas comme des oppositions, mais comme des expressions d’un besoin

    Dans une séance d’accompagnement orthopédagogique, cette posture change tout. Elle rend l’adulte plus attentif, plus inventif, plus patient. Et l’apprenant, lui, se sent reconnu, légitime, capable.

Les 10 posters de la collection

Voici un aperçu des 10 métaphores visuelles qui composent la série :

  1. La graine à faire pousser
    👉 Parfois, il suffit de croire en l’apprenant et de lui laisser le temps d’éclore.

  2. Le puzzle incomplet
    👉 L’apprenant a des idées, mais il lui manque parfois les bons outils pour les assembler.

  3. Le volcan endormi
    👉 Ce n’est pas parce qu’un apprenant est silencieux qu’il n’a rien à dire.

  4. Le labyrinthe intérieur
    👉 Les idées sont là, elles cherchent simplement la sortie.

  5. Le masque invisible
    👉 Certains comportements masquent une peur, une fragilité, un besoin.

  6. La lampe à allumer
    👉 Une simple reformulation peut parfois faire jaillir la lumière.

  7. La montagne à gravir
    👉 L’effort fourni est parfois immense, même pour une tâche simple en apparence.

  8. Le ballon qui met plus de temps à gonfler
    👉 Chaque apprenant avance à son propre rythme. Et c’est ok.

  9. Le fil emmêlé
    👉 La pensée est là, mais elle demande un peu d’aide pour se dérouler.

  10. Le trésor caché
    👉 Derrière les apparences, il y a toujours quelque chose à découvrir.

L’impact sur les apprenants… et les adultes

Ce que nous croyons de l’autre influence profondément notre manière d’être avec lui. Un apprenant à qui l’on répète implicitement qu’il est incapable finira souvent y croire. À l’inverse, un apprenant que l’on regarde comme capable, même dans le doute, commence à se comporter comme tel.

💬 Ces affiches sont là pour rappeler à l’adulte le pouvoir de son regard.
💬 Elles sont là pour donner à l’apprenant le droit d’être autre chose que ses résultats.

Un outil pour les orthopédagogues, enseignants, AESH, parents, professionnels

La collection est gratuite et téléchargeable. Elle peut être utilisée pour :

  • introduire la présomption de compétences dans un atelier ou une formation

  • sensibiliser une équipe éducative

  • animer un groupe d’apprenants en situation de décrochage ou de doute

  • accompagner un changement de posture dans un établissement ou une structure médico-sociale

Conclusion : croire avant de voir, c’est le premier rôle d'un accompagnement orthopédagogique

L’accompagnement orthopédagogique est un art délicat. Il ne s’agit pas de “faire à la place”, ni de “faire plus” que ce que font les enseignants ou les thérapeutes. Il s’agit de croire assez fort en la personne accompagnée pour qu’elle se sente digne d’apprendre, digne de progresser, digne d’essayer.

Et parfois, tout commence une image, un mot, un geste.
Par une affiche sur un mur qui dit : « Je crois en toi, même quand tu n’y crois pas encore. »

🔎 À télécharger : la collection complète

👉 Collection « Croire avant de voir, une collection pour présumer de leurs compétences »
📥 Format PDF imprimable + version numérique (réseaux, carrousels, etc.)
📚 Licence libre pour un usage éducatif et pédagogique, avec OBLIGATION de la mention suivante « Réalisation Noémie COURTAIS, orthopédagogue – www.orthopedagogue-nord.com

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présomption de compétences Inclusivité

Présomption de compétences et accompagnement : un levier pour…

troubles neurodéveloppementaux : de quoi parle t on ?

présomption de compétences

présomption de compétences

Présomption de compétences et accompagnement : un levier pour la réussite éducative

rôle de l'orthopédagogue

La présomption de compétences est un principe fondamental dans l'accompagnement des élèves, en particulier ceux à besoins éducatifs particuliers. Il repose sur l'idée que chaque apprenant, quel que soit son profil, possède des compétences et un potentiel à valoriser. Pourtant, dans de nombreuses situations éducatives, les élèves en difficulté sont perçus à travers leurs limites plutôt que leurs forces, ce qui peut freiner leur développement et leur engagement dans les apprentissages. Dans cet article, nous allons explorer en profondeur le concept de présomption de compétences, son impact sur les pratiques pédagogiques et les stratégies d'accompagnement qui favorisent un environnement éducatif plus inclusif et efficace.

présomption de compétences

Qu'est-ce que la présomption de compétences ?

Le concept de présomption de compétences repose sur l’idée que chaque individu, y compris ceux en situation de difficulté ou de handicap, possède un potentiel à exploiter. Il s’oppose aux approches déficitaires qui se concentrent uniquement sur ce que l’élève ne sait pas faire.

Dans une approche basée sur la présomption de compétences, l’accompagnant (enseignant, orthopédagogue, éducateur) part du postulat que l’élève peut apprendre et progresser, à condition que l’environnement et les stratégies mises en place soutiennent son développement.

Ce principe trouve son origine dans les modèles pédagogiques inclusifs, notamment les approches inspirées du modèle RAI (Réponse à l’Intervention) et de l’accessibilité universelle en éducation.

🔹 Présomption de compétences vs. déficit de compétences

  • Approche déficitaire : Focalisation sur les difficultés, croyance selon laquelle certains élèves sont incapables d’apprendre sans aide constante.
  • Approche présomption de compétences : Croyance en la capacité d’apprendre de chacun, valorisation des forces et des stratégies d’adaptation.

Cette vision change profondément l’accompagnement éducatif et favorise une approche plus inclusive.

Pourquoi la présomption de compétences est essentielle dans l’accompagnement éducatif ?

2.1. Un impact direct sur la motivation et l’estime de soi

Lorsqu’un élève est constamment perçu comme incapable ou limité, il risque d’adopter une posture d’impuissance apprise : il intègre inconsciemment l’idée qu’il ne peut pas réussir et se désengage des apprentissages.

À l’inverse, en présumant de ses compétences, l’accompagnant lui envoie un message positif : « Tu es capable, tu as des ressources, et nous allons trouver ensemble comment les mobiliser. »

2.2. Une approche qui favorise l’inclusion

L’éducation inclusive repose sur l’adaptation des méthodes pédagogiques afin que tous les élèves puissent apprendre ensemble, sans être séparés selon leurs difficultés. La présomption de compétences est un levier clé pour éviter les effets de stigmatisation et favoriser une approche centrée sur les capacités plutôt que sur les limitations.

Exemple concret :

  • Un élève dyslexique peut être perçu comme ayant de grandes difficultés en lecture. Pourtant, il peut avoir une excellente « mémoire auditive » et être capable d’apprendre autrement (livres audio, reconnaissance vocale…).
  • Un enfant avec un trouble du spectre de l’autisme peut rencontrer des difficultés dans les interactions sociales, mais posséder des compétences analytiques et logiques remarquables.

En valorisant ces forces, on encourage une participation active plutôt qu’une mise à l’écart.

2.3. Un levier pour le développement des compétences de vie

Les compétences de vie (ou compétences psychosociales) sont essentielles à la réussite éducative et sociale. Parmi elles, on retrouve la gestion des émotions, la résolution de problèmes, la communication efficace

Or, ces compétences se développent mieux dans un climat de confiance et de valorisation des capacités. Un élève à qui l’on répète qu’il est capable d’apprendre développera davantage son sentiment d’efficacité personnelle, facteur clé de réussite.

Comment intégrer la présomption de compétences dans l’accompagnement ?

3.1. Adopter une posture de facilitateur

L’accompagnant joue un rôle clé : il doit croire au potentiel de l’élève et lui fournir les outils nécessaires pour qu’il prenne conscience de ses propres compétences. Cela passe :

  • Une écoute active et une reformulation positive des difficultés.
  • L’encouragement à l’autonomie en évitant le sur-accompagnement.
  • Une adaptation multimodale des supports d’apprentissage .

3.2. Miser sur des stratégies pédagogiques adaptées

Les méthodes d’enseignement doivent permettre à chaque élève d’exploiter ses compétences. Quelques exemples de stratégies efficaces :

  • L’enseignement explicite : Donner des consignes claires, modéliser les processus cognitifs.
  • L’auto-observation et l’autorégulation : Encourager les élèves à identifier ce qui fonctionne pour eux.
  • L’apprentissage coopératif : Travailler en binômes ou en groupes pour favoriser l’entraide et la valorisation des forces de chacun.

3.3. Valoriser les réussites et les efforts

Plutôt que de se focaliser uniquement sur la performance finale, il est important de reconnaître le chemin parcouru. Cela peut se faire à travers :

  • Des feedbacks positifs et constructifs.
  • La mise en place de journaux de progrès où l’élève note ses avancées.
  • Des rituels de reconnaissance des réussites, même minimes, pour renforcer la motivation

Défis et limites de la présomption de compétences

Bien que cette approche soit bénéfique, elle nécessite des ajustements et une réflexion continue :

  • Formation des professionnels : Certains enseignants ou accompagnants peuvent être influencés des croyances limitantes et avoir besoin d’un accompagnement pour changer leur posture.
  • Équilibre entre soutien et autonomie : Il ne s’agit pas de nier les difficultés, mais de trouver un juste milieu entre aide et responsabilisation.

Conclusion : la présomption de compétences, un changement de paradigme éducatif

La présomption de compétences est un levier puissant pour transformer l’accompagnement éducatif. Elle permet de créer un environnement plus inclusif, motivant et favorable à l’épanouissement des élèves.

En tant qu’orthopédagogue, il est essentiel de s’appuyer sur ce principe pour :
✅ Encourager la motivation et la persévérance scolaire.
✅ Favoriser l’inclusion et éviter la stigmatisation.
✅ Développer les compétences de vie et le sentiment d’efficacité personnelle.

Adopter cette posture, c’est croire en la capacité d’apprentissage de chacun et offrir aux élèves l’opportunité de révéler leur plein potentiel.

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rôle de l'orthopédagogue Inclusivité

Le rôle de l’orthopédagogue, sous l’angle du modèle RAI

troubles neurodéveloppementaux : de quoi parle t on ?

rôle de l'orthopédagogue

les enjeux liés au métier d'orthopédagogue

Le rôle de l’orthopédagogue, sous l’angle du modèle RAI

rôle de l'orthopédagogue

Le rôle de l’orthopédagogue est essentiel dans l’accompagnement des élèves en difficulté d’apprentissage. Spécialiste de l’apprentissage, il intervient pour identifier les obstacles cognitifs et proposer des stratégies adaptées. Son travail ne s'apparente pas à un soutien scolaire : il vise à développer l’autonomie et l’autodétermination des apprenants. Le modèle RAI (Réponse à l’Intervention) est une approche éducative structurée permettant d’intégrer efficacement les interventions de l’orthopédagogue. En ajustant l’intensité du soutien selon les besoins des élèves, ce modèle favorise une prise en charge progressive et adaptée. Dans cet article, nous allons explorer le rôle de l’orthopédagogue et son articulation avec le modèle RAI, afin de mieux comprendre comment son intervention contribue à la réussite éducative des élèves.

rôle de l’orthopédagogue

Qu’est-ce que le rôle de l’orthopédagogue ?

Le rôle de l’orthopédagogue est de soutenir les élèves en difficulté d’apprentissage en leur proposant des stratégies adaptées à leur profil cognitif et émotionnel. Contrairement à un enseignant, il ne se focalise pas uniquement sur la transmission des savoirs, mais sur l’identification des causes des difficultés scolaires et sur la mise en place de solutions concrètes.

Les missions de l’orthopédagogue incluent :

  • L’analyse des profils d’apprentissage pour adapter les stratégies d’accompagnement
  • La réduction de la charge cognitive, afin de faciliter la compréhension et la mémorisation
  • Le développement des compétences de vie, notamment l’autodétermination et l’autorégulation
  • La collaboration avec les enseignants et les parents, pour assurer une continuité dans le soutien pédagogique

Grâce à cette approche globale, le rôle de l’orthopédagogue dépasse celui d’un simple accompagnateur scolaire. Il agit comme un véritable médiateur de l’apprentissage, permettant aux élèves de mieux comprendre leur propre fonctionnement.

Le modèle RAI : une structure pour organiser le rôle de l’orthopédagogue

Le modèle RAI (Réponse à l’Intervention) repose sur une approche en trois niveaux pour offrir un soutien progressif aux élèves en difficulté :

  1. RAI 1 : L’enseignement universel – Adaptation pédagogique pour tous les élèves
  2. RAI 2 : L’intervention ciblée – Soutien spécifique pour certains élèves
  3. RAI 3 : L’intervention intensive – Accompagnement individualisé pour les élèves en grande difficulté

Ce modèle permet d’organiser le rôle de l’orthopédagogue en fonction des besoins des élèves, en assurant une intervention adaptée et évolutive.

Le rôle de l’orthopédagogue à travers les trois paliers du modèle RAI

RAI 1 : Un soutien pour tous les élèves

Le premier palier du modèle RAI concerne l’ensemble des élèves. L’objectif est de prévenir les difficultés d’apprentissage dès le départ. À ce stade, le rôle de l’orthopédagogue consiste à :

  • Sensibiliser et former les enseignants aux stratégies favorisant une meilleure compréhension pour tous
  • Encourager l’autorégulation des élèves, en leur apprenant à observer et ajuster leurs propres stratégies d’apprentissage
  • Adapter les méthodes pédagogiques pour qu’elles prennent en compte la diversité des profils d’apprentissage
  • Réduire la charge cognitive, en structurant mieux les informations et les consignes

En travaillant en collaboration avec les enseignants, le rôle de l’orthopédagogue est ici préventif, visant à limiter l’apparition des difficultés scolaires.

RAI 2 : Un soutien ciblé pour certains élèves

Quand certains élèves éprouvent des difficultés malgré un enseignement adapté, une intervention plus ciblée est nécessaire. À ce stade, le rôle de l’orthopédagogue est d’apporter un soutien spécifique :

  • Évaluer les forces et défis de l’élève pour proposer des stratégies adaptées
  • Travailler sur la motivation et la confiance en soi, en valorisant les progrès
  • Utiliser des outils adaptés, comme les aides technologiques ou les supports visuels
  • Assurer un suivi en collaboration avec les enseignants et les parents

Dans ce palier, le rôle de l’orthopédagogue devient plus individualisé. Son intervention aide l’élève à développer ses propres stratégies d’apprentissage, pour qu’il puisse mieux gérer ses défis scolaires.

RAI 3 : Un accompagnement intensif pour les élèves en grande difficulté

Le dernier palier du modèle RAI concerne les élèves qui nécessitent un suivi intensif. Le rôle de l’orthopédagogue est ici plus approfondi et repose sur une approche individualisée :

  • Analyser en profondeur les causes des difficultés pour proposer des solutions adaptées
  • Mettre en place un plan d’intervention 
  • Si nécessaire, recourir à des méthodes compensatoires pour contourner les obstacles à l’apprentissage
  • Travailler sur l’autonomie et la gestion du stress, afin d’aider l’élève à retrouver confiance en lui

À ce niveau, le rôle de l’orthopédagogue est essentiel pour éviter le décrochage scolaire et permettre à l’élève de progresser malgré ses défis.

Pourquoi le modèle RAI est essentiel pour organiser le rôle de l’orthopédagogue ?

L’intégration du modèle RAI dans l’accompagnement orthopédagogique permet de structurer le rôle de l’orthopédagogue de manière claire et efficace.

Les principaux avantages sont :

  • Une prise en charge précoce et évolutive, réduisant les risques d’échec scolaire
  • Une approche adaptée aux besoins individuels, favorisant une meilleure intégration des élèves
  • Une collaboration renforcée avec les enseignants, pour assurer une continuité pédagogique
  • Une meilleure autodétermination des élèves, en les aidant à développer leurs propres stratégies d’apprentissage

Grâce à cette approche, le rôle de l’orthopédagogue s’inscrit dans une dynamique proactive, visant à favoriser la réussite éducative à long terme.

Conclusion

En s’intégrant au modèle RAIle rôle de l’orthopédagogue s’organise en trois niveaux : prévention, intervention ciblée et accompagnement intensif. Cette approche permet d’ajuster le soutien en fonction des besoins de chaque élève, assurant ainsi une prise en charge efficace et progressive.

Au-delà de l’apprentissage académique, le rôle de l’orthopédagogue contribue aussi au développement des compétences de vie, comme l’autorégulation et l’autodétermination, permettant aux élèves de devenir acteurs de leurs apprentissages.

En somme, grâce à une intervention structurée et adaptée, le rôle de l’orthopédagogue devient un élément clé de la réussite scolaire et du développement personnel des élèves.

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role de l'orthopédagogue Inclusivité

L’orthopédagogue, un acteur essentiel et complémentaire dans l’accompagnement des…

troubles neurodéveloppementaux : de quoi parle t on ?

role de l'orthopédagogue

les enjeux liés au métier d'orthopédagogue

L’orthopédagogue, un acteur essentiel et complémentaire dans l’accompagnement des apprentissages

différences entre une orthopédagogue et un orthophoniste

Dans un article récemment publié, l’importance de la vigilance quant au choix des professionnels accompagnant les jeunes a été mise en avant. Cette précaution est effectivement cruciale pour permettre aux familles de faire des choix éclairés. Cependant, certains éléments relatifs à l’orthopédagogie méritent d’être clarifiés. En tant qu’orthopédagogue, je souhaite apporter un éclairage détaillé sur ce métier, son rôle, son utilité, ainsi que sa place dans le parcours éducatif et les recommandations de bonnes pratiques actuelles. L’objectif est de montrer en quoi l'orthopédagogie constitue une approche complémentaire et nécessaire, non substitutive, aux autres professionnels de santé et éducatifs, dans le cadre d’une approche globale de l’accompagnement de l’enfant et de l’adolescent.

les enjeux liés au métier d’orthopédagogue

L’orthopédagogue : un professionnel complémentaire, pas un substitut

L’une des idées faussement répandues est que l’orthopédagogie pourrait remplacer d’autres disciplines paramédicales ou éducatives. Il est important de souligner que l’orthopédagogue travaille en complémentarité avec les autres professionnels pour répondre aux besoins spécifiques de l’enfant. Contrairement à ce qui peut être sous-entendu, il ne s’agit pas de faire compétition avec d’autres métiers, mais de créer des synergies.

L’orthopédagogie est une discipline qui se concentre sur l’accompagnement des apprentissages et la prise en compte des particularités cognitives et émotionnelles des élèves. En effet, l’orthopédagogue intervient principalement pour :

  • Analyser le profil cognitif et émotionnel de l’élève sur le plan des apprentissages,
  • Mettre en place des stratégies adaptées pour faciliter l’apprentissage et l’autonomie,
  • Assurer une gestion des émotions et du stress qui peut impacter l’apprentissage.

Cela ne veut pas dire que l’orthopédagogue remplace un psychologue scolaire, un neuropsychologue, un orthophoniste, ou un ergothérapeute. Ces professionnels ont des rôles bien distincts, centrés sur des aspects spécifiques de la prise en charge. Par exemple, l’orthophoniste interviendra sur les troubles du langage, tandis que l’ergothérapeute travaillera sur l’adaptation des tâches motrices. L’orthopédagogue, quant à lui, intervient pour optimiser les capacités d’apprentissage, en travaillant sur des processus cognitifs plus larges.

La collaboration entre tous ces acteurs est indispensable pour garantir une prise en charge holistique et cohérente des jeunes. Ensemble, ces professionnels permettent de s’assurer que chaque enfant bénéficie d’un suivi global et complet.

Une profession en structuration

L’orthopédagogie, bien qu’encore en phase de structuration en France, connaît une évolution positive. Il est important de noter que le manque de cadre réglementaire ne reflète en aucun cas un manque de sérieux ou d’éthique. Au contraire, cela incite à une vigilance accrue en termes de formation, de certification et de pratiques professionnelles.

L’Union des Orthopédagogues de France (UOF), fondée dans le but de structurer et promouvoir la profession, ainsi que les écoles partenaires, œuvrent pour que l’orthopédagogie devienne un métier reconnu et respecté, fondé sur des principes rigoureux de formation continue, de recherche scientifique et de pratiques fondées sur des preuves.

Il est fondamental pour les familles de prendre en compte non seulement la réglementation, mais également la qualité de la formation et les compétences des orthopédagogues, s’assurant que les professionnels répondent à une pratique conforme aux exigences éthiques et pédagogiques.

En l’absence d’un cadre réglementaire strict, la profession d’orthopédagogue repose sur l’engagement et la rigueur des praticiens. Les orthopédagogues doivent s’assurer d’une mise à jour constante de leurs connaissances, pour offrir un accompagnement adapté aux défis cognitifs et émotionnels des élèves.

Orthopédagogie et recommandations des bonnes pratiques

L’orthopédagogie s’inscrit pleinement dans les recommandations de la Stratégie nationale 2023-2027 pour les troubles du neurodéveloppement (TND), qui met l’accent sur des axes-clés tels que la prévention, la formation et l’adaptation des pratiques aux besoins des élèves. Ces recommandations plaident pour un accompagnement individualisé qui inclut l’observation des spécificités cognitives et émotionnelles de l’enfant.

1. Une approche basée sur la prévention et la formation

La Stratégie TND recommande une formation continue des professionnels et une identification précoce des troubles. Dans cette perspective, l’orthopédagogue a un rôle central, non seulement en contribuant à la vigilance précoce des difficultés d’apprentissage, mais aussi en apportant des solutions adaptées. L’orthopédagogue est en mesure de soutenir les enseignants aux meilleures pratiques pédagogiques et de travailler avec eux pour prévenir la persistance des difficultés scolaires.

Le Conseil scientifique de l’éducation nationale (CSEN), dans ses orientations stratégiques, a aussi souligné l’importance de l’inclusion de la recherche scientifique dans les pratiques pédagogiques, soulignant que les enseignants et les praticiens doivent avoir une formation solide et actualisée pour adapter leurs pratiques aux besoins spécifiques de chaque élève.

2. L’accompagnement centré sur les besoins et l’autodétermination

L’un des enjeux majeurs de l’accompagnement des élèves est de développer leur autodétermination. Cela inclut la capacité à prendre des décisions concernant leur propre apprentissage, à comprendre leur fonctionnement cognitif et émotionnel, et à s’engager activement dans le processus d’apprentissage.

Les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) sur l’accompagnement des troubles du développement intellectuel insistent sur le fait que l’autodétermination est essentielle pour améliorer l’inclusion scolaire et sociale des élèves. L’orthopédagogue joue un rôle central dans ce processus, en apprenant aux élèves à identifier leurs forces et leurs difficultés et en leur offrant les outils pour mieux gérer leur parcours scolaire.

L’orthopédagogue aide les élèves à comprendre le processus d’apprentissage, ce qui permet d’augmenter leur autonomie, leur motivation, et leur capacité à s’auto-réguler dans leur travail scolaire.

3. Autorégulation et métacognition : une priorité dans l’accompagnement

Le développement de l’autorégulation et de la métacognition est également au cœur des recommandations actuelles. Par exemple avec le déploiement des établissements d’autorégulation, soutenu la délégation interministérielle !

Les recherches montrent que les élèves ayant une bonne maîtrise de leurs stratégies d’apprentissage, et qui savent comment ajuster leurs efforts, réussissent mieux à long terme.

Le dossier métacognition du CSEN explique que les élèves doivent apprendre à se connaître eux-mêmes : comprendre comment ils apprennent, pourquoi ils rencontrent certaines difficultés et comment y remédier. C’est précisément sur cet aspect que l’orthopédagogue intervient : en enseignant aux élèves des stratégies de réflexion sur leurs propres processus cognitifs et en les guidant vers des méthodes plus efficaces d’apprentissage.

En intégrant ces principes dans leur accompagnement, les orthopédagogues aident à réduire les obstacles cognitifs, à renforcer la confiance en soi et à promouvoir une approche autonome de l’apprentissage.

Conclusion : Un regard critique et une collaboration essentielle

Comme pour toutes les professions, y compris celles réglementées, il existe des pratiques diverses et parfois des dérives. L’enjeu, pour chaque parent et professionnel, est de rester vigilant, sans opposer les disciplines, mais en recherchant le meilleur accompagnement possible pour chaque enfant. Le choix d’un professionnel doit se baser sur la qualité de sa formation, son éthique et sa capacité à répondre aux besoins spécifiques de l’enfant.

L’orthopédagogue est un acteur incontournable dans l’accompagnement des élèves. Grâce à sa compréhension des processus cognitifs et émotionnels, il optimise les capacités d’apprentissage, encourage l’autonomie et l’autorégulation, tout en travaillant en étroite collaboration avec les autres professionnels du champ paramédical et éducatif.

L’objectif ultime est clair : offrir à chaque enfant les meilleures chances de réussite et d’épanouissement scolaire et personnel, dans un cadre collaboratif et cohérent.

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différence orthopédagogue neuropsychologue Inclusivité

Orthopédagogue et neuropsychologue : quelles différences ?

troubles neurodéveloppementaux : de quoi parle t on ?

différence orthopédagogue neuropsychologue

différences entre une orthopédagogue et un neuropsychologue

Orthopédagogue et neuropsychologue : quelles différences ?

différences entre une orthopédagogue et un orthophoniste

Dans le monde de l’accompagnement des enfants et adolescents en difficulté scolaire, les termes "orthopédagogue" et "neuropsychologue" reviennent souvent. Si ces deux professionnels jouent un rôle essentiel pour mieux comprendre et aider les élèves, ils ont des missions, des méthodes et des champs d’intervention très différents. Cet article vous aide à mieux cerner leurs spécificités et à comprendre leur complémentarité.

conseils d’une orthopédagogue

1. Qu'est-ce qu'un orthopédagogue ?

L’orthopédagogue est un spécialiste de la pédagogie qui accompagne les élèves rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages (lecture, écriture, mathématiques, organisation). Sa pratique repose sur une approche éducative et individualisée, orientée vers la remédiation pédagogique.

Contrairement à un professionnel de santé, l’orthopédagogue ne pose pas de diagnostic. Son rôle est de :

  • Évaluer les obstacles pédagogiques : identifier les difficultés spécifiques dans le contexte scolaire.
  • Proposer des stratégies de contournement : enseigner des outils et méthodes permettant de surmonter ces obstacles (ex. : utilisation d’un logiciel pour un élève dysgraphique).
  • Renforcer les compétences transversales : attention, organisation, gestion du stress ou des émotions.

Par exemple, face à un élève ayant des difficultés en lecture, l’orthopédagogue peut enseigner des techniques de repérage des mots-clés ou proposer des outils pour faciliter la compréhension des textes.

2. Qu'est-ce qu'un neuropsychologue ?

Le neuropsychologue est un professionnel de santé spécialisé dans le lien entre les fonctions cognitives (mémoire, attention, fonctions exécutives, etc.) et le comportement. En France, il s’agit d’un psychologue ayant suivi une formation spécifique en neuropsychologie.

Le rôle du neuropsychologue inclut :

  1. L’évaluation cognitive :

    • À travers des tests standardisés (ex. : WISC pour le quotient intellectuel, TEA-Ch pour l’attention), il identifie les forces et faiblesses cognitives d’un individu.
    • Cette évaluation permet de diagnostiquer des troubles comme les troubles spécifiques des apprentissages (dyslexie, dyscalculie), le TDAH ou encore les troubles de la mémoire.

  2. La remédiation cognitive :

    • En France, le neuropsychologue propose également des séances de remédiation cognitive pour améliorer les fonctions déficitaires.
    • Par exemple, pour un enfant ayant un déficit attentionnel, il peut mettre en place des exercices visant à renforcer la concentration ou à améliorer la mémoire de travail.

La remédiation cognitive se distingue de la remédiation pédagogique : elle se concentre sur le développement des capacités cognitives en elles-mêmes, tandis que l’orthopédagogue travaille sur l’utilisation de ces capacités dans un contexte scolaire.

Différences entre orthopédagogue et neuropsychologue

Pour mieux comprendre les spécificités de chaque profession, voici un tableau comparatif :

Critères Orthopédagogue Neuropsychologue
Objectif principal Remédiation pédagogique : surmonter les obstacles dans le contexte école. Évaluation et remédiation cognitive : travailler sur les bases cognitives.
Approche Éducative et individualisée. Scientifique et médicale.
Méthodes Observation pédagogique, mise en place de stratégies pratiques. Tests standardisés, exercices spécifiques pour améliorer les fonctions cognitives.
Public concerné Apprenant avec ou sans diagnostic, en difficulté scolaire ou professionnelle. Personnes avec troubles cognitifs ou neurodéveloppementaux (enfants, adultes).
Lieu d’intervention Écoles, cabinets privés, contextes éducatifs. Cabinets médicaux, centres hospitaliers ou libéraux.

Exemple concret : Hugo, 9 ans, avec des troubles de l’attention

Hugo, 9 ans, a été diagnostiqué avec un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Ses enseignants remarquent qu’il a du mal à se concentrer en classe et qu’il abandonne rapidement les tâches complexes.

1. L’intervention du neuropsychologue
 
  • Après avoir diagnostiqué le TDAH grâce à des tests spécifiques, le neuropsychologue propose des séances de remédiation cognitive.
  • Ces séances incluent des exercices pour renforcer les capacités attentionnelles d’Hugo, comme des jeux de mémorisation, des activités d’inhibition ou des tâches de double attention.
  • L’objectif est d’améliorer directement les fonctions cognitives sous-jacentes, pour qu’Hugo soit mieux équipé dans sa vie quotidienne et scolaire.
 
2. L’intervention de l’orthopédagogue
 
En complément, l’orthopédagogue aide Hugo à gérer les conséquences de son TDAH sur ses apprentissages. Par exemple :
      • Il lui enseigne des stratégies de régulation attentionnelle, comme faire des pauses courtes pendant les devoirs ou utiliser un minuteur pour rythmer son travail.
      • Il l’aide à organiser son matériel scolaire et à planifier ses tâches pour limiter les oublis.
      • Il valorise les progrès d’Hugo pour renforcer sa confiance en lui et réduire l’impact émotionnel de ses difficultés.

En combinant remédiation cognitive et remédiation pédagogique, Hugo bénéficie d’un accompagnement global, ciblé sur ses besoins spécifiques.

Complémentarité entre orthopédagogue et neuropsychologue

Les orthopédagogues et neuropsychologues ne jouent pas le même rôle, mais leurs interventions sont complémentaires. Tandis que le neuropsychologue agit sur les fonctions cognitives de base, l’orthopédagogue accompagne l’élève pour utiliser ces fonctions en contexte.

Cette collaboration est particulièrement précieuse pour les élèves ayant des troubles diagnostiqués, mais elle peut aussi s’étendre à des contextes plus larges, en impliquant enseignants, familles et autres professionnels de l’éducation.

En conclusion

Si l’orthopédagogue et le neuropsychologue interviennent tous deux auprès des élèves en difficulté, leurs approches diffèrent. Le neuropsychologue se concentre sur la compréhension et l’amélioration des fonctions cognitives grâce à des outils d’évaluation et de remédiation scientifique, tandis que l’orthopédagogue accompagne les apprenants dans l’application de ces compétences en situation pour surmonter leurs difficultés.

Leur collaboration permet une prise en charge complète et personnalisée, en s’adaptant aux besoins uniques de chaque élève. Que vous soyez parent, enseignant ou professionnel de l’éducation, travailler avec ces deux experts peut faire toute la différence dans le parcours d’un enfant.

Votre expérience avec ces professionnels a-t-elle fait évoluer votre compréhension ? Partagez vos témoignages en commentaire !

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Différences orthopédagogue orthophoniste Inclusivité

Orthopédagogue et orthophoniste : quelles différences ?

troubles neurodéveloppementaux : de quoi parle t on ?

Différences orthopédagogue orthophoniste

différences entre une orthopédagogue et un orthophoniste

Orthopédagogue et orthophoniste : quelles différences ?

différences entre une orthopédagogue et un orthophoniste

Dans l'univers de l'accompagnement, les termes "orthopédagogue" et "orthophoniste" sont souvent évoqués, mais ces deux professions ne recouvrent pas les mêmes réalités. L’un se concentre sur la rééducation, tandis que l’autre s’oriente davantage vers la remédiation pédagogique. Cet article explore ces deux métiers, leurs spécificités et leurs complémentarités.

conseils d’une orthopédagogue

1. Qu'est-ce qu'un orthopédagogue ?

L’orthopédagogue est un expert en pédagogie, dont le rôle principal est de soutenir les élèves rencontrant des difficultés d’apprentissage. En France, cette profession reste encore peu connue et n’est pas réglementée comme dans d’autres pays, tels que le Canada, où elle est bien structurée.  

L’objectif principal de l’orthopédagogue est de proposer des stratégies personnalisées à l’apprenant, en fonction de ses besoins et son potentiel pour surmonter des difficultés d’apprentissage. Ce travail s’appuie sur :  
 
Des observations et une évaluation fine : l’orthopédagogue identifie les obstacles spécifiques dans le processus d’apprentissage. 
 
Une approche de remédiation : il met en place des outils, des méthodes et des stratégies permettant à l’apprenant de contourner ou de dépasser ses difficultés.  
 
Le développement des compétences transversales : il renforce des capacités comme l’attention, la planification ou la gestion des émotions, qui impactent indirectement les apprentissages.  
 
L’orthopédagogue intervient sur les « symptômes » des difficultés scolaires, dans l’idée de mettre en place des stratégies de contournement de ceux-ci, sans aucune visée à « réparer » un trouble spécifique.  

2. Qu'est-ce qu'un orthophoniste ?

L’orthophoniste est un professionnel de santé paramédical spécialisé dans la rééducation des troubles de la communication, du langage et des apprentissages. En France, sa pratique est réglementée et nécessite un diplôme d’État obtenu après une formation de cinq ans.  
 
L’orthophoniste intervient dans le cadre de troubles diagnostiqués, tels que :  
– Les troubles du langage oral : retard de langage, dysphasie.  
– Les troubles du langage écrit : dyslexie, dysorthographie.  
– Les troubles liés à des pathologies neurologiques, auditives ou développementales.  
 
L’objectif de l’orthophoniste est d’effectuer une rééducation, c’est-à-dire de travailler directement sur la cause du trouble pour en atténuer les effets. Par exemple, en cas de dyslexie, l’orthophoniste propose des exercices visant à améliorer la reconnaissance des sons et des mots pour renforcer les bases du langage.  

Rééducation vs remédiation : une distinction clé

La rééducation vise à traiter un trouble ou une déficience identifiée. L’orthophoniste agit comme un thérapeute pour « réparer » des mécanismes défaillants ou inexistants. Par exemple, dans le cas d’une dysphasie, il travaille sur la structuration des phrases et l’articulation des sons.  

La remédiation, en revanche, cherche à contourner les difficultés en proposant des solutions adaptées. L’orthopédagogue aide l’apprenant à compenser ses faiblesses des stratégies spécifiques. Par exemple, un enfant dyslexique peut apprendre à s’appuyer sur des indices visuels pour comprendre un texte malgré ses difficultés de décodage.  
 
En d’autres termes, l’orthophoniste agit sur la cause, tandis que l’orthopédagogue agit sur les conséquences. 
 
Cette distinction souligne la première richesse du travail partenarial entre ces deux professions. En effet, sur un objectif commun, l’orthophoniste peut proposer une rééducation, tout en s’assurant le transfert et la généralisation des compétences travaillées le biais du travail de l’orthopédagogue, notamment dans la mise en place et l’exécution en contexte des adaptations soutenantes.

Un exemple concret : Maxime, 8 ans, dyslexique

Maxime, 8 ans, a un trouble spécifique des apprentissages avec déficit en lecture (anciennement nommé dyslexie). Il rencontre des difficultés à décoder les mots et à comprendre les textes qu’il lit. Voici comment un orthophoniste et un orthopédagogue peuvent intervenir de manière complémentaire :  
 
1. L’intervention de l’orthophoniste
 
   – L’orthophoniste commence une évaluation approfondie pour comprendre les spécificités du trouble de Maxime.  
 
   – Il met en place une rééducation ciblée pour renforcer les bases du langage écrit : reconnaissance des lettres, association des sons, amélioration de la mémoire phonologique.  
 
   – Grâce à des exercices réguliers, il vise à atténuer les impacts de la dyslexie en agissant directement sur les mécanismes cognitifs déficitaires.  
 
2. L’intervention de l’orthopédagogue
 
   – En parallèle, l’orthopédagogue travaille sur les conséquences de la dyslexie dans le contexte scolaire. Il aide Maxime à développer des stratégies pour compenser ses difficultés, comme l’utilisation d’outils numériques (logiciels de lecture vocale, correcteurs orthographiques) ou de techniques de repérage visuel dans un texte.  
 
   – Il accompagne également Maxime dans la gestion des émotions liées à ses échecs en lecture, en renforçant sa confiance en lui et en valorisant ses réussites.  
 
   – Enfin, il travaille sur des compétences transversales comme l’attention ou la planification, qui peuvent améliorer la capacité de Maxime à lire et à comprendre un texte.  
 
En combinant leurs efforts, l’orthophoniste et l’orthopédagogue offrent à Maxime un accompagnement global, alliant rééducation des bases et remédiation pratique.  
 

Complémentarité entre orthopédagogue et orthophoniste

Si l’orthophoniste agit dans le cadre médical pour traiter un trouble identifié, l’orthopédagogue s’inscrit dans une logique éducative en aidant l’élève à surmonter ses difficultés. Leur collaboration est particulièrement bénéfique dans des situations où le trouble du langage impacte directement les apprentissages.  

En conclusion

Orthopédagogue et orthophoniste sont deux professionnels clés pour accompagner les élèves en difficulté, mais ils ont des missions et des approches distinctes. Tandis que l’orthophoniste se concentre sur la rééducation des troubles de la communication, l’orthopédagogue met en place des stratégies de remédiation pour compenser les obstacles dans les apprentissages.  
 
Ces deux métiers, bien qu’indépendants, sont hautement complémentaires. En travaillant main dans la main, ils permettent d’offrir un soutien sur mesure aux élèves comme Maxime, leur permettant ainsi de développer leurs compétences et leur confiance en eux.  
 
Vous êtes orthopédagogue ou orthophoniste ? Partagez votre expérience et vos points de vue en commentaire pour enrichir cette réflexion !

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Orthopédagogue et enseignant spécialisé : quelles différences ?

troubles neurodéveloppementaux : de quoi parle t on ?

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différences entre une orthopédagogue et un enseignant spécialisé

Orthopédagogue et enseignant spécialisé : quelles différences ?

différences entre une orthopédagogue et un enseignant spécialisé

Dans le champ de l'éducation en France, les termes "orthopédagogue" et "enseignant spécialisé" sont souvent confondus. Pourtant, leurs rôles, leurs formations et leurs objectifs diffèrent considérablement. Cet article vise à éclaircir ces distinctions afin de mieux comprendre comment ces professionnels contribuent à la réussite des élèves ayant des besoins spécifiques.

conseils d’une orthopédagogue

1. Qu'est-ce qu'un orthopédagogue ?

L’orthopédagogue est un expert en pédagogie, dont le rôle principal est de soutenir les élèves rencontrant des difficultés d’apprentissage. En France, cette profession reste encore peu connue et n’est pas réglementée comme dans d’autres pays, tels que le Canada, où elle est bien structurée.  
Le travail de l’orthopédagogue repose sur une évaluation fine des difficultés de l’apprenant afin de lui proposer des stratégies pédagogiques adaptées. Ces interventions ne se concentrent pas directement aux matières scolaires : elles visent à renforcer des compétences transversales telles que l’organisation, l’autonomie, la motivation, l’activation, nécessaires à une entrée dans les apprentissages plus académiques.
 
Un orthopédagogue n’est pas un thérapeute ni un enseignant au sens strict. Il se situe à l’intersection de la pédagogie, de la psychologie de l’apprentissage et de l’éducation spécialisée, avec une approche individualisée, en fonction des besoins des apprenants.  

2. Qui est l'enseignant spécialisé ?

L’enseignant spécialisé est, comme son nom l’indique, un professeur ayant une formation spécifique pour travailler avec des élèves en situation de handicap ou de grande difficulté scolaire. En France, ces enseignants obtiennent leur certification grâce au CAPPEI (Certificat d’Aptitude Professionnelle aux Pratiques de l’Éducation Inclusive).  
Ils interviennent généralement dans des structures spécialisées (ULIS, SEGPA, ITEP) ou directement en classe ordinaire pour accompagner l’inclusion scolaire. Leur mission consiste notamment à adapter les contenus pédagogiques pour permettre à chaque élève d’atteindre son plein potentiel dans un cadre scolaire.

Les principales différences entre orthopédagogue et enseignant spécialisé

  • Le cadre d’intervention
– L’enseignant spécialisé exerce généralement au sein du système éducatif public ou privé sous contrat, avec un rôle institutionnalisé.  
 
L’orthopédagogue, en revanche, intervient souvent de manière privée, à domicile ou dans des centres spécialisés. Son action complète ou renforce celle des enseignants, mais il n’est pas rattaché directement à une école.  
 
  • La nature de l’accompagnement
– L’enseignant spécialisé adapte le programme scolaire en fonction des besoins spécifiques des élèves, tout en suivant les directives officielles de l’Éducation nationale.  
 
– L’orthopédagogue, quant à lui, élabore des stratégies individualisées pour surmonter des difficultés spécifiques. Son approche est centrée sur le processus d’apprentissage et non sur les contenus scolaires.  
 
  • La formation et la reconnaissance  
– En France, l’enseignant spécialisé dispose d’une formation reconnue l’État et d’un statut officiel.  
 
– L’orthopédagogue, bien qu’il possède souvent des compétences solides en pédagogie, exerce dans un cadre encore mal défini. Il peut être issu de formations variées (sciences de l’éducation, orthophonie, psychologie). Le métier cherche à se structurer et à être reconnu, notamment autour de l’Union des orthopédagogues de France et en proposant des formations spécifiques qualitatives en orthopédagogie.
 
  • Le public concerné
– Les enseignants spécialisés travaillent avec des élèves ayant des troubles avérés ou des situations de handicap identifiées, souvent dans le cadre d’un Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS). Ils peuvent aussi, en fonction de leur spécialité, intervenir au sein du groupe classe pour des élèves identifiés à besoins éducatifs particuliers. Les ES-ADP (enseignants spécialisés chargés des aides à dominance pédagogique) sont d’ailleurs les enseignants dont les missions se rapprocheraient le plus de celles de l’orthopédagogue.
 
– Les orthopédagogues interviennent principalement auprès d’élèves qui ne sont pas forcément reconnus comme en situation de handicap (troubles des apprentissages, TDA/H, TSA, etc.) mais qui rencontrent des difficultés passagères ou récurrentes, qui deviennent des défis dans leur quotidien d’apprenant. 
Les orthopédagogues interviennent également auprès d’autres publics, en lien à l’apprentissage tout au long de la vie (jeunes adultes, adultes en reconversion, seniors, etc.) 
 

4. Un exemple concret : Adrien, 10 ans, et son défaut de fluence en lecture

Adrien, 10 ans, est en classe de CM2 et présente un défaut de fluence en lecture : il lit lentement, de façon saccadée, et cela impacte sa compréhension des textes. Dans ce cas, l’enseignant spécialisé et l’orthopédagogue peuvent collaborer pour l’accompagner, chacun selon ses compétences spécifiques.  
 
1. Intervention de l’enseignant spécialisé : 
 
   – L’enseignant spécialisé travaille directement sur la fluence de lecture d’Adrien. Il propose des exercices ciblés pour automatiser la reconnaissance des mots et fluidifier le passage de l’identification des mots à leur compréhension. Par exemple, il peut utiliser :  
 
     – Des relectures répétées pour permettre à Adrien de gagner en vitesse et en précision.  
 
     – Des outils comme les textes adaptés ou syllabés, qui diminuent la charge cognitive en rendant les mots plus accessibles.  
 
     – Des séances de lecture à voix haute guidées pour entraîner un rythme plus régulier et améliorer l’intonation. 
 
   – En classe, il adapte également les supports pédagogiques pour encourager la participation d’Adrien et le mettre dans des situations de réussite, tout en collaborant avec l’enseignant généraliste pour ajuster les attentes.  
 
2. Intervention de l’orthopédagogue :  
 
   – L’orthopédagogue intervient sur des aspects complémentaires en dehors de la classe, avec un focus sur les compétences transversales et les stratégies d’apprentissage. Son objectif n’est pas de « faire lire plus vite » directement mais d’aider Adrien à mieux gérer les obstacles liés à la lecture. Il peut :  
 
     – Travailler sur l’attention et la concentration, afin de s’assurer qu’Adrien se met bien en projet et maintient une activation face à l’exercice de lecture (un jeune qui décroche systématiquement au niveau attentionnel ne pourra forcément pas avoir une fluence efficiente).
  
     – Enseigner des stratégies de régulation, comme la manière de repérer les mots clés d’un texte ou de reformuler mentalement une phrase pour s’assurer de sa compréhension.  
 
     – Renforcer la confiance en soi d’Adrien face à ses difficultés en lecture, en le sensibilisant à ses points forts et en valorisant ses efforts.
  
   – L’orthopédagogue peut aussi aider Adrien à développer des compétences en organisation : comment planifier une lecture, gérer son temps ou identifier quand demander de l’aide.  
 
3. Une collaboration efficace :  
 
   – Ces deux approches se complètent parfaitement : tandis que l’enseignant spécialisé agit directement sur les compétences de fluence, l’orthopédagogue outille Adrien pour qu’il puisse mobiliser efficacement ses capacités malgré ses difficultés.  
 
   – Par exemple, si Adrien a un texte long à lire, l’orthopédagogue peut lui apprendre à segmenter sa lecture, à s’appuyer sur des aides visuelles ou à prendre des pauses stratégiques pour maintenir son attention.
 
Pendant ce temps, l’enseignant spécialisé continue d’entraîner les bases nécessaires à une lecture fluide.

5. Complémentarité des deux professions

Dans ce scénario, l’enseignant spécialisé et l’orthopédagogue travaillent en synergie pour accompagner Adrien de manière globale. Cette approche combinée lui permet non seulement de progresser en fluence, mais aussi de développer des outils pour mieux gérer sa lecture dans toutes les situations.  
 
Il est à noter que l’orthopédagogue aura beaucoup plus de facilités à atteindre les objectifs définis avec la famille et le jeune si le lien est fait avec l’équipe enseignante et qu’un travail partenarial se met en place. Cela permettra en effet de plus facilement transférer et généraliser des compétences acquises. 
 

En conclusion

Alors que l’enseignant spécialisé agit principalement au sein de l’école pour garantir l’inclusion des élèves à besoins éducatifs particuliers, l’orthopédagogue intervient en complément pour cibler des problématiques d’apprentissage spécifiques. Ces deux métiers, bien qu’encore trop souvent méconnus ou confondus, participent à un objectif commun : permettre à chaque élève de progresser à son rythme et de développer son plein potentiel.  
 
Vous êtes orthopédagogue ou enseignant spécialisé ? Partagez votre expérience en commentaire pour enrichir cette réflexion sur des pratiques professionnelles encore en évolution en France.  

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Réussir sa rentrée scolaire : 10 conseils d’une orthopédagogue…

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Conseils d'une orthopédagogue

Réussir sa rentrée scolaire : 10 conseils d’une orthopédagogue pour la passer en douceur

conseils d'une orthopédagogue

La rentrée scolaire peut être une période de défis et d'opportunités pour chaque apprenant, petit ou grand. Découvrez les conseils d'une orthopédagogue pour une rentrée réussie, où la connaissance de soi, la planification efficace, et la promotion de l'autodétermination sont les clés d'une rentrée sereine. Apprendre à mettre en place un environnement propice à la réussite tout en valorisant et en encourageant chacun à prendre en charge ses propres apprentissages, voici le programme !

conseils d’une orthopédagogue

La rentrée est un moment crucial dans la vie de chaque apprenant, qu’il s’agisse d’un enfant qui fait ses premiers pas à l’école, d’un étudiant qui entame une nouvelle année académique ou d’un salarié qui s’engage vers une nouvelle voie professionnelle. 

C’est une période qui peut susciter des inquiétudes et des défis, mais avec les conseils d’une orthopédagogue, vous pouvez faire en sorte que cette transition soit fluide et couronnée de succès.

Voici donc 10 conseils d’orthopédagogue, précieux pour réussir sa rentrée.

1. Préparez-vous mentalement

La première étape pour réussir votre rentrée est de vous préparer mentalement.

Prenez le temps de réfléchir à vos objectifs, à ce que vous souhaitez accomplir cette année et à ce qui vous motive et vous engage. Une attitude positive et une vision claire de vos aspirations sont essentielles pour vous aider à rester concentré tout au long de l’année, à vous engager dans le bon projet et de ce fait à apprendre mieux !

2. Établissez un planning de travail

La gestion du temps est une compétence cruciale pour atteindre ses objectifs. 

Créez un planning de travail qui inclut le temps alloué aux devoirs/tâches professionnelles, aux activités parascolaires et aux moments de détente. Avoir un planning organisé vous aidera à éviter le stress de dernière minute et à maintenir un équilibre sain entre le travail et les loisirs.

ATTENTION de bien différencier le temps que vous pensez mettre sur une tâche et celui que vous y passez réellement.

3. Organisez votre espace de travail

Un environnement de travail bien organisé favorise la concentration et la productivité. 

Assurez-vous d’avoir un espace de travail propre et rangé, avec tout le matériel nécessaire à portée de main. Identifiez et éliminez les distracteurs qui vous entourent, autant que possible, pour maximiser votre efficacité. 

4. Apprenez à vous connaître

La connaissance de soi est une compétence précieuse qui peut vous aider à réussir. Prenez le temps de réfléchir à vos forces et à vos points d’effort en tant qu’apprenant, à vos préférences d’apprentissage et à vos déclencheurs de stress. 

En comprenant mieux qui vous êtes en tant qu’apprenant et en vous exerçant à vous autoréguler, vous pourrez adapter au mieux vos méthodes d’étude et vos stratégies d’apprentissage, pour maximiser votre atteinte d’objectifs.

5. Fixez des objectifs réalistes

Établir des objectifs réalistes est crucial pour maintenir votre motivation tout au long de l’année. 

Les objectifs doivent être spécifiques, mesurables, atteignables, pertinents et limités dans le temps (SMART). En travaillant vers des objectifs concrets, vous serez plus susceptible de rester engagé et de réussir.

6. Prenez soin de votre bien-être

Réussir votre rentrée ne doit pas se faire au détriment de votre santé physique et mentale. Assurez-vous de dormir suffisamment, de manger équilibré, de pratiquer régulièrement une activité physique et d’avoir des relations sociales de qualité. En respectant ces quelques règles, vous faites du bien à votre corps et … à votre cerveau !

Le bien-être est la clé de la concentration et de la performance.

7. Demandez de l'aide en cas de besoin

N’ayez pas peur de demander de l’aide si vous rencontrez des difficultés. Votre famille, vos amis, vos enseignants ou collègues et votre orthopédagogue sont là pour vous soutenir. 

Plus tôt vous demandez de l’aide, plus facilement vous surmonterez les obstacles.

8. Utilisez des techniques d'organisation

Les techniques d’organisation, telles que la prise de notes efficace (vive les outils de pensée visuelle), la planification des révisions (on espace ces temps de révision et on met en place un apprentissage actif à l’aide de flashcards) et la gestion des devoirs sont des compétences essentielles pour assurer votre année. 

Apprenez ces techniques et utilisez les régulièrement pour optimiser votre apprentissage.

9. Restez motivé et persévérez

La motivation peut diminuer au fil du temps, mais il est essentiel de rester motivé et persévérant. Rappelez-vous pourquoi vous avez choisi la voie que vous suivez actuellement et visualisez les bénéfices à long terme. Visualisez le chemin déjà parcouru et au besoin réajustez vos objectifs.

Souvenez-vous aussi du fait qu’un apprentissage nouveau passe forcément une phase d’effort et entrainera de la fatigabilité. Accrochez-vous !

Les moments de doute font partie du parcours, mais la persévérance est la clé du succès.

10. Célébrez vos réussites

N’oubliez pas de célébrer vos réussites, grandes ou petites. Reconnaître vos accomplissements vous donnera une motivation supplémentaire pour continuer à vous accrocher. 

En suivant ces 10 conseils orthopédagogiques, vous serez bien préparé pour réussir votre rentrée. Et pour aller plus loin, vous pouvez télécharger le petit guide « Un temps de devoirs zen ».

Enfin, n’oubliez pas que chaque apprenant est unique, alors adaptez ces conseils en fonction de vos propres besoins personnels. Avec une attitude positive, de la persévérance et un bon plan en place, vous pouvez atteindre vos objectifs et réaliser votre plein potentiel. Bonne rentrée !

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Temps de devoirs zen - petit guide pour ne pas stresser Ma malette à malices

Un temps de devoirs zen- Petit guide NMC

Temps de devoirs zen - petit guide pour ne pas stresser

Un temps de devoirs zen- Petit guide NMC

Temps de devoirs zen - Un petit guide pratique NMC orthopédagogue, pour que le temps des devoirs du soir soit vécu plus sereinement tous !

Au mois de novembre dernier, j’ai eu la chance d’intervenir avec l’ARRE au centre social Assia Djebar, dans le cadre de l’événement 10 jours pour les papas

Mon intervention avait pour appellation : Les temps des devoirs, ce n’est pas toujours facile alors… Qu’est-ce qu’on peut faire ensemble ?

Tout un programme me direz-vous ! 

Aussi, j’avais envie que les participants présents repartent avec un mémo, une sorte de guide qui pourrait leur permettre de reprendre les notions abordées et de les mettre à profit au quotidien

Vous avez été nombreux, via Instagram, à vous intéresser à ce petit guide. C’est pour cela que je vous glisse celui-ci avec plaisir : à télécharger gratuitement ci-dessous !

Temps de devoirs zen

Un temps de devoirs zen - le petit guide nmc

Je vous propose de découvrir ci-dessous le sommaire de ce petit guide pratique, à télécharger ci-dessous :

1. Je structure mon temps de devoirs – L’espace
2. Je découvre mon cerveau biscoto – Mon potentiel
3. Je reste zen – Mes émotions
4. Je fuis les distracteurs – L’attention
5. Je stocke dans mes mémoires – La mémorisation

Pour aller plus loin

Formation pour devenir orthopédagogue

Ce petit guide est issu d’un temps en présentiel.

  • Vous êtes une structure, une association, une collectivité et souhaitez proposer des animations de ce type : n’hésitez pas à me contacter, nous trouverons l’organisation idéale pour votre sensibilisation ou atelier.

     

  • Vous êtes un professionnel et souhaiteriez mettre en place ce type de projet mais manquez de ressources, idées, temps ou structuration. Vous ne savez pas à quelle porte frapper. Hésitez sur la communication à mener. Et si nous échangions sur votre projet lors d’un temps de supervision ?

     

  • Vous vous intéressé.e au métier d’orthopédagogue ? Connaissez-vous l’organisme de formation Manabi formations ?

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Formation pour devenir orthopédagogue A vous de jouer

Formation pour devenir orthopédagogue – Parcours Manabi

Formation pour devenir orthopédagogue

Formation pour devenir orthopédagogue – Parcours Manabi

Vous êtes à la recherche d'une formation pour devenir orthopédagogue ? Découvrez le parcours de formation proposé l'organisme Manabi formations, certifié Qualiopi

Cette formation pour devenir orthopédagogue a été réfléchie et construite pour répondre aux besoins des acteurs terrain :

– Donner une base théorique solide, pour accompagner au mieux les apprenants, mais aussi pour être légitime et expert dans ce domaine d’intervention.

– Outiller, pour offrir aux futurs professionnels un bagage concret, exploitable au quotidien et facilement déclinable.

– Accompagner, pour soutenir les professionnels dans leur lancement et leur reconversion et les aider à identifier les pistes les plus 

– Soutenir des temps de supervision et d’échange de pratiques, pour transférer les gestes professionnels au quotidien et ré assurer le professionnel sur son début d’activité.

– Répondre aux problématiques calendaires de professionnels déjà en poste, avec un parcours intensif qui se déroule durant les week-ends et les vacances scolaires.

Formation pour devenir orthopédagogue

qu'est-ce qu'un orthopédagogue ?

Quels sont les missions d’un orthopédagogue au quotidien ? Quel rôle d’accompagnement joue-t-il ? Où sont ses limites d’intervention ? Par quels outils peut-il aider les apprenants qu’il accompagne ? Autant de questions dont vous avez déjà les réponses sur ce site et que je vous invite à découvrir.

EN savoir plus sur la formation

Formation pour devenir orthopédagogue

Manabi Formations est un nouvel organisme de formations, certifié Qualiopi. Le premier parcours de formation pour devenir orthopédagogue se déroulera sur l’année 2023. Deux sessions sont proposées, pour répondre aux besoins du plus grand nombre.

Cette formation longue sera dispensée des professionnels reconnus et experts dans leur domaine d’intervention, parmi lesquels Perrine Bigot, Leila Blal, Sébastien Martinez et Catherine Vanham. 

Pour connaitre toutes les modalités de cette formation, et plus encore, rendez-vous sur la page dédiée :

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