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Réussir sa rentrée scolaire : 10 conseils d’une orthopédagogue…

troubles neurodéveloppementaux : de quoi parle t on ?

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Conseils d'une orthopédagogue

Réussir sa rentrée scolaire : 10 conseils d’une orthopédagogue pour la passer en douceur

conseils d'une orthopédagogue

La rentrée scolaire peut être une période de défis et d'opportunités pour chaque apprenant, petit ou grand. Découvrez les conseils d'une orthopédagogue pour une rentrée réussie, où la connaissance de soi, la planification efficace, et la promotion de l'autodétermination sont les clés d'une rentrée sereine. Apprendre à mettre en place un environnement propice à la réussite tout en valorisant et en encourageant chacun à prendre en charge ses propres apprentissages, voici le programme !

conseils d’une orthopédagogue

La rentrée est un moment crucial dans la vie de chaque apprenant, qu’il s’agisse d’un enfant qui fait ses premiers pas à l’école, d’un étudiant qui entame une nouvelle année académique ou d’un salarié qui s’engage vers une nouvelle voie professionnelle. 

C’est une période qui peut susciter des inquiétudes et des défis, mais avec les conseils d’une orthopédagogue, vous pouvez faire en sorte que cette transition soit fluide et couronnée de succès.

Voici donc 10 conseils d’orthopédagogue, précieux pour réussir sa rentrée.

1. Préparez-vous mentalement

La première étape pour réussir votre rentrée est de vous préparer mentalement.

Prenez le temps de réfléchir à vos objectifs, à ce que vous souhaitez accomplir cette année et à ce qui vous motive et vous engage. Une attitude positive et une vision claire de vos aspirations sont essentielles pour vous aider à rester concentré tout au long de l’année, à vous engager dans le bon projet et de ce fait à apprendre mieux !

2. Établissez un planning de travail

La gestion du temps est une compétence cruciale pour atteindre ses objectifs. 

Créez un planning de travail qui inclut le temps alloué aux devoirs/tâches professionnelles, aux activités parascolaires et aux moments de détente. Avoir un planning organisé vous aidera à éviter le stress de dernière minute et à maintenir un équilibre sain entre le travail et les loisirs.

ATTENTION de bien différencier le temps que vous pensez mettre sur une tâche et celui que vous y passez réellement.

3. Organisez votre espace de travail

Un environnement de travail bien organisé favorise la concentration et la productivité. 

Assurez-vous d’avoir un espace de travail propre et rangé, avec tout le matériel nécessaire à portée de main. Identifiez et éliminez les distracteurs qui vous entourent, autant que possible, pour maximiser votre efficacité. 

4. Apprenez à vous connaître

La connaissance de soi est une compétence précieuse qui peut vous aider à réussir. Prenez le temps de réfléchir à vos forces et à vos points d’effort en tant qu’apprenant, à vos préférences d’apprentissage et à vos déclencheurs de stress. 

En comprenant mieux qui vous êtes en tant qu’apprenant et en vous exerçant à vous autoréguler, vous pourrez adapter au mieux vos méthodes d’étude et vos stratégies d’apprentissage, pour maximiser votre atteinte d’objectifs.

5. Fixez des objectifs réalistes

Établir des objectifs réalistes est crucial pour maintenir votre motivation tout au long de l’année. 

Les objectifs doivent être spécifiques, mesurables, atteignables, pertinents et limités dans le temps (SMART). En travaillant vers des objectifs concrets, vous serez plus susceptible de rester engagé et de réussir.

6. Prenez soin de votre bien-être

Réussir votre rentrée ne doit pas se faire au détriment de votre santé physique et mentale. Assurez-vous de dormir suffisamment, de manger équilibré, de pratiquer régulièrement une activité physique et d’avoir des relations sociales de qualité. En respectant ces quelques règles, vous faites du bien à votre corps et … à votre cerveau !

Le bien-être est la clé de la concentration et de la performance.

7. Demandez de l'aide en cas de besoin

N’ayez pas peur de demander de l’aide si vous rencontrez des difficultés. Votre famille, vos amis, vos enseignants ou collègues et votre orthopédagogue sont là pour vous soutenir. 

Plus tôt vous demandez de l’aide, plus facilement vous surmonterez les obstacles.

8. Utilisez des techniques d'organisation

Les techniques d’organisation, telles que la prise de notes efficace (vive les outils de pensée visuelle), la planification des révisions (on espace ces temps de révision et on met en place un apprentissage actif à l’aide de flashcards) et la gestion des devoirs sont des compétences essentielles pour assurer votre année. 

Apprenez ces techniques et utilisez les régulièrement pour optimiser votre apprentissage.

9. Restez motivé et persévérez

La motivation peut diminuer au fil du temps, mais il est essentiel de rester motivé et persévérant. Rappelez-vous pourquoi vous avez choisi la voie que vous suivez actuellement et visualisez les bénéfices à long terme. Visualisez le chemin déjà parcouru et au besoin réajustez vos objectifs.

Souvenez-vous aussi du fait qu’un apprentissage nouveau passe forcément une phase d’effort et entrainera de la fatigabilité. Accrochez-vous !

Les moments de doute font partie du parcours, mais la persévérance est la clé du succès.

10. Célébrez vos réussites

N’oubliez pas de célébrer vos réussites, grandes ou petites. Reconnaître vos accomplissements vous donnera une motivation supplémentaire pour continuer à vous accrocher. 

En suivant ces 10 conseils orthopédagogiques, vous serez bien préparé pour réussir votre rentrée. Et pour aller plus loin, vous pouvez télécharger le petit guide « Un temps de devoirs zen ».

Enfin, n’oubliez pas que chaque apprenant est unique, alors adaptez ces conseils en fonction de vos propres besoins personnels. Avec une attitude positive, de la persévérance et un bon plan en place, vous pouvez atteindre vos objectifs et réaliser votre plein potentiel. Bonne rentrée !

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Temps de devoirs zen - petit guide pour ne pas stresser Ma malette à malices

Un temps de devoirs zen- Petit guide NMC

Temps de devoirs zen - petit guide pour ne pas stresser

Un temps de devoirs zen- Petit guide NMC

Temps de devoirs zen - Un petit guide pratique NMC orthopédagogue, pour que le temps des devoirs du soir soit vécu plus sereinement tous !

Au mois de novembre dernier, j’ai eu la chance d’intervenir avec l’ARRE au centre social Assia Djebar, dans le cadre de l’événement 10 jours pour les papas

Mon intervention avait pour appellation : Les temps des devoirs, ce n’est pas toujours facile alors… Qu’est-ce qu’on peut faire ensemble ?

Tout un programme me direz-vous ! 

Aussi, j’avais envie que les participants présents repartent avec un mémo, une sorte de guide qui pourrait leur permettre de reprendre les notions abordées et de les mettre à profit au quotidien

Vous avez été nombreux, via Instagram, à vous intéresser à ce petit guide. C’est pour cela que je vous glisse celui-ci avec plaisir : à télécharger gratuitement ci-dessous !

Temps de devoirs zen

Un temps de devoirs zen - le petit guide nmc

Je vous propose de découvrir ci-dessous le sommaire de ce petit guide pratique, à télécharger ci-dessous :

1. Je structure mon temps de devoirs – L’espace
2. Je découvre mon cerveau biscoto – Mon potentiel
3. Je reste zen – Mes émotions
4. Je fuis les distracteurs – L’attention
5. Je stocke dans mes mémoires – La mémorisation

Pour aller plus loin

Formation pour devenir orthopédagogue

Ce petit guide est issu d’un temps en présentiel.

  • Vous êtes une structure, une association, une collectivité et souhaitez proposer des animations de ce type : n’hésitez pas à me contacter, nous trouverons l’organisation idéale pour votre sensibilisation ou atelier.

     

  • Vous êtes un professionnel et souhaiteriez mettre en place ce type de projet mais manquez de ressources, idées, temps ou structuration. Vous ne savez pas à quelle porte frapper. Hésitez sur la communication à mener. Et si nous échangions sur votre projet lors d’un temps de supervision ?

     

  • Vous vous intéressé.e au métier d’orthopédagogue ? Connaissez-vous l’organisme de formation Manabi formations ?

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Formation pour devenir orthopédagogue A vous de jouer

Formation pour devenir orthopédagogue – Parcours Manabi

Formation pour devenir orthopédagogue

Formation pour devenir orthopédagogue – Parcours Manabi

Vous êtes à la recherche d'une formation pour devenir orthopédagogue ? Découvrez le parcours de formation proposé l'organisme Manabi formations, certifié Qualiopi

Cette formation pour devenir orthopédagogue a été réfléchie et construite pour répondre aux besoins des acteurs terrain :

– Donner une base théorique solide, pour accompagner au mieux les apprenants, mais aussi pour être légitime et expert dans ce domaine d’intervention.

– Outiller, pour offrir aux futurs professionnels un bagage concret, exploitable au quotidien et facilement déclinable.

– Accompagner, pour soutenir les professionnels dans leur lancement et leur reconversion et les aider à identifier les pistes les plus 

– Soutenir des temps de supervision et d’échange de pratiques, pour transférer les gestes professionnels au quotidien et ré assurer le professionnel sur son début d’activité.

– Répondre aux problématiques calendaires de professionnels déjà en poste, avec un parcours intensif qui se déroule durant les week-ends et les vacances scolaires.

Formation pour devenir orthopédagogue

qu'est-ce qu'un orthopédagogue ?

Quels sont les missions d’un orthopédagogue au quotidien ? Quel rôle d’accompagnement joue-t-il ? Où sont ses limites d’intervention ? Par quels outils peut-il aider les apprenants qu’il accompagne ? Autant de questions dont vous avez déjà les réponses sur ce site et que je vous invite à découvrir.

EN savoir plus sur la formation

Formation pour devenir orthopédagogue

Manabi Formations est un nouvel organisme de formations, certifié Qualiopi. Le premier parcours de formation pour devenir orthopédagogue se déroulera sur l’année 2023. Deux sessions sont proposées, pour répondre aux besoins du plus grand nombre.

Cette formation longue sera dispensée des professionnels reconnus et experts dans leur domaine d’intervention, parmi lesquels Perrine Bigot, Leila Blal, Sébastien Martinez et Catherine Vanham. 

Pour connaitre toutes les modalités de cette formation, et plus encore, rendez-vous sur la page dédiée :

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Magazine Innovation en education Inclusivité

Magazine Innovation en education – Ressources supplémentaires

Magazine Innovation en education

Magazine Innovation en education – Ressources supplémentaires

J'ai dernièrement eu la chance, suite à la demande de Julien Peron, de rédiger un article dans le magazine Innovation en education.

Ce numéro, intitulé « Ces perles que l’on apprend pas à l’école » met en avant les soft skills, les compétences psycho sociales et autres pépites trop peu souvent mises en avant dans les écoles. 
Et si Julien m’a contactée, c’est pour parler Inclusion évidemment. Un article pour dépoussiérer les idées préconçues mais aussi des idées et astuces pour sensibiliser à la différence et entrer dans une réelle inclusivité. On y parlera besoins, pédagogie de projet, compétences psycho sociales, métacognition, etc. A découvrir prochainement donc…

ressources pratiques supplémentaires

  • Pour précommander ce numéro, rdv sur le site du magazine : Innovation en education
  • Ci-dessous, l’article en question, intitulé : « Inclusion, que mettre en place pour que ça ne soit plus une option »
  • Ci-dessous, un padlet (enrichi les prochianes semaines, qui reprend des ressources et outils complémentaires à l’article.

Fait avec Padlet

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mon cerveau ce chef dorchestre - petit mémo d'orthographe Fonctions cognitives

Mon cerveau, ce chef d’orchestre – petit mémo d’orthographe

mon cerveau ce chef dorchestre - petit mémo d'orthographe

Mon cerveau, ce chef d’orchestre – petit mémo d’orthographe

L'orthographe est très souvent une bête noire, pour petits et grands. En collaboration avec Lydie Laurent, d'Epsilon à l'école, nous vous partageons tips et outils, pour rendre ce temps plus doux !

Lors de ma formation CEPRO 2 avec Lydie Laurent et Epsilon à l’école, nous nous sommes longtemps arrêtés sur l’orthographe, ses composantes et les leviers qui permettent de la soutenir en classe, sur des temps de soutien scolaire spécifique ou d’orthopédagogie. Découverte, mise en pratique, outils pour soutenir les apprenants, notamment avec des troubles neurodéveloppementaux, etc. J’y ai également rapidement fait du lien avec les fonctions cognitives et exécutives et les impacts que cela pouvait entraîner dans cet apprentissage.
Ayant chacune à coeur de partager ces ressources au plus grand nombre, nous avons décidé d’associer nos talents pour vous proposer ce contenu, qui allie théorie et pratique.

Voici donc un dossier sur ce sujet, afin de vous renseigner et vous outiller au mieux pour accompagner votre enfant, votre élève / apprenant, ou pour mieux vous connaître 😉 Bonne lecture à vous !

Les trois types d'orthographe

On le sait, orthographier correctement au quotidien est un tâche complexe, qui peut relever d’un véritable casse-tête pour petits et grands apprenants.
Une raison de sa complexité tient dans la multitude d’orthographes qui existe, puisque celles-ci sont au nombre de trois :

l’orthographe phonétique : il s’agit ici de la correspondance entre les phonèmes (sons des mots que j’entends) et les graphèmes (lettres que j’écris pour composer le mot). Il va être nécessaire pour l’apprenant d’évaluer les lettres à choisir (graphèmes) en fonction des sons entendus (phonèmes) et de les écrire dans le bon ordre. Ici exemple, le mot chapeau pourrait s’écrire chapo.

Il s’agit souvent de la première orthographe qui sera exploitée les enfants. Elle a pour prérequis une bonne connaissance des associations graphèmes/phonèmes, une dextérité en phonologie (découper les mots en syllabes et en phonèmes pour les manipuler) et va énormément solliciter la mémoire de travail.

l’orthographe lexicale (orthographe d’usage) : elle comprend l’ensemble des mots qui a des particularités orthographiques et qui va nécessiter à l’enfant d’user de stratégies pour retenir les irrégularités. Il sera souvent nécessaire d’apprendre ceux-ci textuellement, afin d’en automatiser l’orthographe et de faciliter une mémorisation à long terme.
Il faut savoir que le français est une langue dite opaque, car il ne s’écrit pas comme il s’entend ; de quoi donner des cheveux blancs à nos petits apprenants… et leurs parents. 

Plus le bagage lexical du jeune sera étendu, plus il renforcera cette orthographe. Celle-ci nécessite aussi une forte capacité attentionnelle, notamment pour mettre en mémoire les informations/indices pertinents.

l’orthographe grammaticale (morphosyntaxique) : elle implique toutes les notions grammaticales (genre, nombre, fonctions, natures, etc.) et est basée sur des règles, nécessaires à connaître et généraliser. Pour soutenir l’apprenant dans la consolidation de cette orthographe, il va être important d’expliciter au maximum ces règles (exemple le biais de l’enseignement explicite) et de ne pas compter sur la déduction et l’implicite (qui va mettre en difficulté les jeunes les plus en difficulté). 

Mais pourquoi est-ce si difficile de faire concorder ces trois orthographes ? Quels sont les fonctions sous-jacentes ? 

double tâche, charge cognitive et flexibilité

En général, dans la vie quotidienne et en classe, l’ensemble des orthographes est traité en même temps que la structuration d’un texte et la recherche d’idées (exemple lors d’un temps de production d’écrits, ou même de dictée).
Pour les apprenants qui n’ont pas encore automatisé les différentes stratégies vues (mémorisation de mots particuliers, règles d’orthographe, etc.) ou qui ont des difficultés d’écriture, l’activité peut très rapidement devenir inconfortable et douloureuse, notamment parce qu’ils se retrouvent en double tâche, c’est à dire que manque d’automatisation, le cerveau ne pourra traiter les tâches simultanément, entraînant une surcharge cognitive (fatigabilité, pertes attentionnelles, saute d’humeur,  etc.)

Voici une excellente intervention TED’X sur la double tâche et l’incapacité de notre cerveau à traiter simultanément deux tâches d’apprentissage :

En plus de cette difficulté principale, la production orthographique vient solliciter l’ensemble des fonctions exécutives. Si l’on parlait plus haut de la mémoire de travail, il est évident qu’elle nécessite également une forte inhibition (afin de stopper son système automatique/heuristique et prendre un temps de réflexion) et la flexibilité qui en découle, pour permettre à l’élève d’identifier les stratégies les plus adaptées en fonction des mots à écrire, mais aussi la capacité à changer rapidement de stratégie pour produire efficacement.

Par exemple, l’enfant qui écrit la phrase : Mon papa a une collection de chapeaux et qui s’interroge sur le mot chapeau va devoir :
– tout d’abord se demander comment s’écrit le mot entendu [chapo] (orthographe phonétique)
PUIS se rappeler que c’est un mot particulier (en allant rechercher en mémoire la règle à appliquer) où O s’écrit EAU (orthographe lexicale)
PUIS se questionner sur la construction grammaticale de la phrase et identifier que le groupe nominal est au pluriel (orthographe grammaticale)
PUIS se souvenir que le pluriel des mots en -eau est particulier (orthographe lexicale)

Si là l’exemple n’est que sur un mot, imaginez que l’apprenant va devoir faire cette gymnastique sur l’ensemble de sa production ! Que de pirouettes cognitives !

Cette flexibilité va également être nécessaire pour organiser sa production, en anticipant et planifiant.

Enfin, si le jeune veut être productif dans cette activité, il devra s’engager dans un projet métacognitif (comprendre la tâche et les attentes, définir les objectifs et planifier, apprendre le biais d’évocations pertinentes, évaluer et réajuster) et s’activer à bonne allure, pour produire rapidement tout en étant capable de faire des pauses et ralentir le rythme pour s’assurer des stratégies employées.

ressources pratiques - DOCUMENTS à télécharger

Vous l’aurez compris, l’orthographe n’est pas un apprentissage de tout repos. Les éléments à retenir pour soutenir cette découverte langagière seraient :
– de faire prendre conscience au jeune des différentes orthographes qui existent et des caractéristiques associées.
– d’expliciter au maximum les stratégies d’apprentissage et la nécessité de mémoriser certains mots (pour automatiser le process = surapprentissage).
– de rendre visible les étapes d’apprentissage et de permettre au jeune de s’en saisir.
– d’isoler les difficultés pour les travailler une à une et permettre au jeune de les automatiser pour limiter les doubles tâches et la surcharge cognitive.
– de bien définir l’objectif attendu : s’il s’agit de s’exercer à l’orthographe, permettre aux jeunes qui ont des difficultés graphomotrices de passer un autre biais que l’écriture manuelle (dictée à l’adulte, outils numériques, lettres mobiles ou clavier papier, etc.)

Voici ci-dessous plusieurs outils et ressources qui pourront vous être utiles dans ces tâches :

  • Mon petit mémo d’orthographe, créé pour et avec l’organisme Epsilon à l’école, avec qui je me forme et je collabore. Ce petit mémo reprend :
    – une infographie avec les principales orthographes évoquées plus haut
    – une grille de préparation à la dictée, pour anticiper et préparer au mieux ce temps souvent anxiogène
    – une fiche « astuces » reprenant de multiples stratégies pour apprendre ses mots de dictée efficacement
    – l’outil « soleils des graphèmes » qui permet de renforcer et automatiser l’orthographe lexicale
  • Le superbe fichier Homo Lex’ créé par Marc Thorens pour travailler les homophones lexicaux.
  • Un soliloque, construit lors de ma formation Epsilon à l’école, permettant de retenir les différentes natures de mots et leurs caractéristiques.

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A vous de jouer

Jeu concours – Gagne ton illustration unique, by Le…

jeu concours

Jeu concours – Gagne ton illustration unique, by Le Kiwano

Aujourd'hui flotte chez moi une doux sentiment d'euphorie : ce sont les vacances, les travaux dans mon cabinet avancent, j'ai reçu mon K-bis, je fourmille de projets pour cette rentrée... Humeur idéale pour vous organiser un petit jeu concours !
jeu concours illustration kiwano

J’avais envie que ce cadeau ait du sens, qu’il soit représentatif de valeurs fortes, d’un réel engagement et qu’il illustre les convictions qui sont celles de mes accompagnements au quotidien… Et c’est en réfléchissant en ce sens que j’ai pensé à cette illustration >>

  • A ma microscopique échelle, je tente au quotidien d’être alignée et de contribuer à un monde plus juste, équitable, qui répondrait aux besoins de chacun et mettrait en avant une réelle inclusivité.
    Charles Gardou est un anthropologue et auteur qui traite ces sujets avec justesse et dont j’apprécie particulièrement les écrits. Il me semblait donc évident de lui emprunter cette citation pour l’occasion !

  • J’adore aussi les pépères, nés du coup de crayon de Vincent, aka le Kiwano. Et si je les aime au point de leur donner une place prépondérante dans mon cabinet, c’est parce qu’ils sont le reflet de la diversité, de la richesse des différences, de l’acceptation de soi. Ils sont aussi vecteurs de dynamisme et de positivité et forcent à prendre le temps dans un monde qui va trop vite… Rien que cela me direz-vous ?! Quand je vous dis que ces petits personnages sont puissants. 

Alors, faire le mix des pépères et de Charles Gardou pour obtenir une création unique, réalisée pour l’occasion par Le Kiwano création, c’était le combo gagnant !

J’avoue que j’aurais bien gardé cette illustration pour orner mon bureau, mais je suis certaine que vous la mettrez tout autant en valeur chez vous !

Alors pour que celle-ci (cadre inclus) vienne orner votre habitation, bureau, cabinet, ou tout autre lieu exotique, il vous suffit de suivre les indications du formulaire ci-dessous. 

Bonne chance à vous 😉

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enseignement explicite Ma malette à malices

L’enseignement explicite en 5 points clefs

enseignement explicite

L’enseignement explicite en 5 points clefs

A travers cet article, découvrez en 5 points clefs ce qu'est l'enseignement explicite et ses principaux intérêts dans les salles de classe !

L’enseignement explicite est un incontournable dans le répertoire des modalités d’action des enseignants. Il se caractérise selon Archer & Hughes (2011) « une série de soutiens ou d’étayages, lesquels les élèves sont guidés tout au long du processus d’apprentissage, au moyen d’énoncés clairs sur l’objectif et les raisons d’apprendre la nouvelle compétence, d’explications claires et de démonstrations de l’objet à acquérir, ainsi que d’une pratique guidée des feed-back jusqu’à ce qu’une maîtrise autonome soit atteinte. »

Il s’agit d’un agencement de pratiques pédagogiques qui ont pour point commun de transmettre aux élèves des objectifs clairs, de segmenter des compétences complexes en étapes successives, d’offrir des descriptions et démonstrations étayées, de s’assurer de l’engagement des élèves et de multiplier les feed-backs et autres interactions avec les élèves.

En lien à la neuro-éducation, deux avantages se dégagent à la pratique de l’enseignement explicite :

  • alléger la charge cognitive pour permettre aux élèves de mieux apprendre. En effet, quand on leur demande de découvrir eux-mêmes les notions à acquérir et les démarches pour le faire, on met en difficulté beaucoup d’entre eux, qui doivent effectuer une double tâche : repérer les notions ET retenir la démarche.

  • Intégrer le nouvel apprentissage dans un réseau sémantique et un schéma de pensée, afin de s’assurer que celui-ci soit réel et durable.

Alors l’enseignement explicite, qu’est-ce que c’est ? Sur quoi cela repose ? Quelle est son organisation ? Voici 5 points pour répondre à cette question :

1. l'objectif de l’enseignant : favoriser un enseignement actif des élèves

La posture active de l’enseignant est un des fondements de l’enseignement explicite. Il est tout de même important de noter que posture active, nous n’entendons pas : monopoliser la parole pour donner un cours magistral.
Il s’agit plutôt de profiter de son temps de discours pour interroger, superviser, donner des feed-back, solliciter, notamment pour vérifier le niveau de compréhension de chacun.

Hattie (2022) précise qu’il constate « que les enseignants qui se rendent en classe en sachant qu’ils sont les agents du changement sont plus susceptibles de réussir que ceux qui s’y rendent en pensant qu’ils sont un guide sur le côté. »

2. L’enseignement explicite : une démarche structurée

L’enseignement explicite part toujours du simple pour aller vers le complexe. Il est important de repérer en amont toutes les étapes à l’acquisition d’une notion, pour identifier les différentes habiletés sous-jacentes. Chaque étape (sous compétence) sera enseignée spécifiquement.

L’objectif étant que chaque élément appris spécifiquement soit mis la suite au service d’une pratique générale, en coordonnant les différents éléments appris.

L’enseignement explicite se découpe en cinq phases principales :

  • l’ouverture de la séance : L’objectif est d’orienter l’attention des élèves, afin de limiter les informations à maintenir en mémoire de travail et de faciliter le transfert en mémoire à long terme.
    Cela passe une explicitation des objectifs, mais aussi une réactivation des connaissances préalables pertinentes.

  • le modelage : JE FAIS – l’enseignant fait une démonstration et expose/décrit les notions en même temps (on parle de haut-parleur sur la pensée = discours interne). Sur cette étape, il est important d’être clair, précis et de nourrir la notion à l’aide d’exemples et de contre-exemples.

  •  la pratique guidée : NOUS FAISONS ENSEMBLE – Progresser et s’entraîner en collectif. Sur cette phase aux modalités multiples, la posture de l’enseignant est primordial : il questionne, produit des feed-back, s’assure que la notion est comprise. L’interaction se fait de manière duelle mais aussi entre les élèves.

  •  la pratique autonome : FAIRE SEUL – La pratique autonome (exercices) permet à chacun de s’autoévaluer sur sa compréhension de la notion. L’objectif est de favoriser l’automatisation pour soulager la potentielle charge cognitive. L’enseignant supervise et peut produire de courtes explications.

  • la clôture : Synthétiser avec l’aide des élèves ce qu’il est nécessaire de retenir et indiquer brièvement la prochaine étape. C’est aussi à ce moment que le travail attendu à la maison est explicité : celui-ci doit contribuer à renforcer les apprentissages en cours. Il ne s’agit que de réinvestissement.

Toutes ces étapes sont réfléchies pour investir un surapprentissage, nécessaire pour parfaire la compréhension, l’automatisation et la mémoire à long terme.

3. Enseignement explicite et tâches complexes

L’enseignement explicite est principalement exploité pour des activités que l’on considère comme structurées. Par exemple les règles de grammaire, la technique opératoire ou encore les correspondances graphème-phonème.

Mais cet enseignement peut aussi être pertinent pour des tâches moins structurées, que l’on appelle aussi tâches complexes. La stratégie sera ici d’expliciter les éléments constitutifs de ces tâches (identifier les points clés et les difficultés) pour rendre perceptible les mécanismes, plutôt  que de simplement les décomposer.
On peut exemple procéder ainsi pour la résolution de problèmes, la compréhension de texte, etc.

4. L’enseignement explicite, une démarche favorable pour tous

L’enseignement explicite contribue à réduire et/ou à limiter les écarts sociaux d’acquisition. Cette méthode, qui profite particulièrement aux élèves en difficulté ou ceux qui ne disposent pas de ressources de compensation à la maison, est aussi d’une grande efficience pour l’apprentissage de nouvelles notions, quels que soient le contenu ou la cohorte.
L’enseignement explicite est également bénéfique pour les élèves les plus jeunes, qui ont moins de ressources et de stratégies cognitives à disposition.          

Une méta-analyse portée Sinha & Kapur (2021) montre que commencer une activité d’enseignement une phase de découverte a des effets négatifs sur les apprentissages des élèves d’école primaire. C’est pourtant la stratégie qui est encore le plus souvent utilisé dans les écoles.

Il est à noter que l’enseignement explicite est moins nécessaire à un élève identifié comme expert. Kalyuga (2007) parle d’un « effet de renversement dû à l’expertise ».

On entend expert un élève qui maîtrise parfaitement l’objet d’apprentissage. L’expertise est généralement relative à un domaine précis.

5. L’enseignement explicite et les apprentissages transversaux

De nombreux chercheurs, comme exemple l’Education Endowment Foundation (2022) et Muijs & Bokhove (2020) ont démontré que l’enseignement explicite est également bénéfique pour aider les élèves à apprendre à apprendre :  diriger, planifier, évaluer, favorisant ainsi leur métacognition et leur autorégulation.

En enseignant ces stratégies de manière explicite, les élèves apprennent à les systématiser et ainsi mieux gérer leurs apprentissages présents et à venir.

POUR ALLER PLUS LOIN - Documents à télécharger

  • Mon infographie sur l’enseignement explicite, créée pour l’organisme Autorégulation, avec qui je collabore pour des missions de supervision et de formation.
  • L’échelle d’enseignement apprentissage : un outil pour rendre visible les étapes de l’enseignement explicite  en classe (outil proposé Christophe BACO et Marie BOCQUILLON).

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magazine Couleurs d'Être Couleurs d'Être

Magazine Couleurs d’Être

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Magazine Couleurs d’Être

Magazine Couleurs d'Être - 1er numéro - Juin 2022 Découvrez le sommaire alléchant de ce premier numéro et téléchargez votre édition !

magazine Couleurs d’Être

J’avais envie de commencer cet article en vous partageant la genèse de ce projet. Si vous n’y voyez pas d’intérêt, n’hésitez pas à sauter ce paragraphe pour directement vous rendre en bas de page et accéder au magazine Couleurs d’Être 🙂

Il y a plusieurs mois, j’ai vécu une étape down dans mon quotidien. De celle qui bouleverse tout sur son passage, qui vous pousse dans vos retranchements, qui bouscule votre équilibre familial et qui néanmoins vous amène, certes avec beaucoup de douleur, à vous poser les bonnes questions. J’ai eu la chance d’être énormément soutenue dans cette période venteuse, que ce soit mes proches ou des professionnelles incroyables.
L’une d’elle m’a proposé un exercice simple, que vous connaissez certainement : dresser sa bucket list, autrement dit une liste de 100 choses à faire avant de mourir. Adepte de ce genre d’excercices, je m’y suis prêtée avec beaucoup de sérieux. Et une fois la liste sous les yeux, l’évidence était là : je ne me suis pas trompée de destination, juste de route.

Je vous passe les détails, mais cette liste a finalement été le point de départ de ma reconversion professionnelle, de prises de contact (parfois folles) que j’ose faire, de mon engagement toujours plus fort, de cette volonté de créer et aussi de cette détermination à affirmer mes propres particularités et à les accepter (avec douceur).
Cette liste m’a aussi valu quelques expériences incongrues, comme ce passage télévisuel d’il y a quelques jours, pour celles et ceux qui m’ont reconnue 😂

Dans cette liste apparait notamment les items 11. Sensibiliser et porter ma voix sur les sujets en lien aux besoins et l’inclusion | 21. Créer un magazine sociétal | 49. Exploiter mon expertise digitale
Je pense que vous l’aurez compris et que je n’ai pas besoin d’en dire plus : je me suis dit que ce magazine Couleurs d’Être serait un bon moyen de cocher ces cases.

J’espère que vous prendrez autant de plaisir à lire le magazine Couleurs d’Être que j’en ai eu à le construire et le co-rédiger avec des personnes formidables.

Magazine Couleurs d'Être - Le sommaire

 

🔹️ magazine Couleurs d'Être Notre grand doss’ « équité » qui vous permettra d’en savoir plus sur les richesses de la communication alternative et augmentée (CAA) ! Dossier illustré les photos d’Anahita Avalos, lors de vAACanves incroyables (organisées l’association Affiche La Couleur).

🔹️ magazine Couleurs d'Être Le témoignage inspirant de Gwenaelle Dhe, modèle de résilience et cheffe d’entreprise engagée de Dhénaë – Atelier de Communication.

🔹️ magazine Couleurs d'Être Un article sur l’importance de l’intelligence émotionnelle au quotidien, rédigé une personne sans qui je n’en serais certainement pas là : Elise Berche Ferrière de Potentielis.

🔹️ La présentation du plus que nécessaire Sommet en ligne des besoins spécifiques – Leixia, qui se déroule en ce moment même, organisé Anthony Godin. J’y aurai le plaisir d’intervenir demain sur le sujet de l’inclusion scolaire pour les jeunes avec TSA.

🔹️ Et des rubriques annexes !

Magazine Couleurs d'Être - le recevoir

 

Pour visualiser et télécharger le magazine Couleurs d’Être, merci de compléter le formulaire ci-dessous.

Je vous souhaite avance une excellente lecture ! N’hésitez pas à me faire un retour, que ce soit le biais du site ou de ma page facebook : NMC, orthopédagogue|enseignante spécialisée

ATTENTION, suite à l’envoi du formulaire, une fenêtre pop-up va s’ouvrir pour que vous récupériez l’accès au magazine. Merci de vous assurer des paramètres de votre bloqueur de publicité si jamais vous avez des difficultés d’affichage ^^

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La neuroéducation, qu’est-ce que c’est ?

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La neuroéducation, qu’est-ce que c’est ?

La neuroéducation, qu'est-ce que c'est ? A travers cet article, découvrez en plus sur cette approche, en plein essor depuis une vingtaine d'années : objectifs, principaux domaines abordés, mise en place sur le terrain, etc.

La neuroéducation, ou neurosciences de l’éducation est une approche à la croisée des chemins, qui fait du lien entre les chercheurs en neurosciences cognitives et les enseignants. L’union de ces acteurs a pour objectif de défendre l’idée qu’une meilleurs connaissance des process d’apprentissage, de la mémoire ou du langage est nécessaire pour interroger et enrichir au quotidien les pratiques pédagogiques.

Steve Masson, professeur à l’Université du Québec et président de l’Association pour la recherche en neuroéducation en donne la définition suivante : « Mieux comprendre le cerveau pour mieux enseigner« .

Dans la préface du livre « Entraîner le cerveau à résister« , Olivier Houdé et Grégoire Borst évoquent la nécessité de partenariat entre enseignants et chercheurs afin de concevoir une pédagogie adaptée au développement sociocognitif  de l’enfant, tout en prenant en compte la réalité du quotidien d’une classe.

Les principaux objectifs de la neuroéducation

Mieux comprendre le cerveau, la manière d’apprendre et de penser.

Evaluer de manière scientifique des interventions pour aider les élèves, en difficulté ou non, à mieux apprendre.

Utiliser les connaissances sur le fonctionnement cérébral pour interroger les pratiques éducatives existantes, les conforter, les nuancer et/ou les faire évoluer.

Les domaines abordés la neuroéducation

Les domaines abordés la neuroéducation sont nombreux et je me ferai un plaisir de les détailler via ce blog, dans de prochains articles.
En voici ci-dessous quelques exemples, notamment en lien aux quatre grands piliers de l’apprentissage de Stanislas Dehaene, aux quatre grands principes d’Olivier Houdé et aux sept principes neuroéducatifs de Steve Masson.

  • Mieux connaître son cerveau

Connaître son cerveau et son fonctionnement pour comprendre qu’il n’est pas immuable (plasticité cérébrale, recyclage neuronal) et va se modifier en fonction des expériences de vie et des apprentissages de l’apprenant. Et ainsi, faire confiance en son potentiel pour développer sa mémoire tout au long de sa vie.

Identifier sa structure et les différentes fonctions associées aux lobes, notamment pour prendre conscience du rôle et de l’importance des fonctions exécutives (et plus largement cognitives), mais aussi des émotions.

  • Comment mémoriser et consolider ses apprentissages

Connaître SES mémoires (sémantique, procédurale, perceptive, de travail) pour mettre en place des stratégies adaptées.

Prendre conscience du chemin du traitement de l’information, de la perception à la récupération, pour l’optimiser.

Savoir que les règles fondamentales de la mémorisation sont communes à tous (nécessité de comprendre pour mémoriser, posture pro-active de l’apprenant – questionnement, correction des erreurs, émotions – , importance de la consolidation, exemple avec la répartition des apprentissages).
Mais aussi que l’environnement à un rôle primordial à jouer pour une meilleure mémorisation (paramètres de la motivation, phénomènes biologiques, métacognition).

  • Le contrôle exécutif : automatisation, contrôle inhibiteur et attention

Apprendre à alléger la charge cognitive de sa mémoire de travail en mettant des procédures au service de l’exécution.

Connaître le principe du contrôle inhibiteur et l’entraîner ; car il nous permet au quotidien de raisonner, d’accéder à une pensée logique en résistant à certains biais et de se forger un esprit critique tout en construisant sa conscience à l’autre (apprendre à inhiber son point de vue pour se décentrer).

S’exercer à contrôler ses pensées vagabondes, disposer de capacités attentionnelles et gérer les distracteurs externes pour optimiser sa concentration.

qu'en est-il de la neuroéducation sur le terrain ?

Le domaine 2 du socle commun de connaissances, de compétences et de culture intitulé « méthodes et outils pour apprendre » évoque l’oganisation du travail personnel et la nécessité d’apprendre à apprendre aux élèves, c’est à dire mettre en œuvre les capacités essentielles que sont l’attention, la mémorisation, la mobilisation de ressources, la concentration, l’aptitude àl’échange et au questionnement, le respect des consignes, la gestion de l’effort.
Mais aussi, savoir identifier un problème, s’engager dans une démarche de résolution, mobiliser les connaissances nécessaires, analyser et exploiter les erreurs, mettre à l’essai plusieurs solutions, accorder une importance particulière aux corrections.

Sur le terrain, en et hors classe, les acteurs se multiplient :

  • Les dispositifs cogni-classes – à l’initiative d’équipes pédagogiques ou établissements, les enseignants sélectionnent des pistes pédagogiques à mettre en place en classe. Beaucoup axent exemple leurs démarches sur la mémorisation.
  • La recherche collaborative Lea.frLaPsyDE Du labo à la classe, qui regroupe  240 classes, avec pour objectif l’adaptation et la vérification de la faisabilité d’interventions pédagogiques en classe sur ces sujets, tout en répondant à un protocole de recherche.
    Depuis, d’autres recherches-actions du même type se développent.

Et les limites ?

Il est bien évident que la neuroéducation n’a pas pour but de révolutionner ou réinventer la pédagogie, mais simplement d’apporter une nouvelle pierre aux sciences de l’éducation, en mettant en parallèle les recherches en cours avec les connaissances sur le développement de l’enfant et en psychologie de l’apprentissage et de l’éducation, pour y donner plus (ou moins ^^) de poids.

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Fonctions cognitives

La répétition espacée : une technique d’apprentissage gagnante

La répétition espacée : une technique d’apprentissage gagnante

La répétition espacée - Connaissez-vous cette technique d'apprentissage qui vous permettra de faciliter vos révisions ?

Saviez-vous qu’en moyenne nous perdons 80 % des détails appris, dans les 48h qui suivent un temps d’apprentissage ? Triste sort…

Alors, j’avais aujourd’hui envie de vous partager une technique d’apprentissage, idéale pour s’organiser et s’assurer une mémorisation durable des éléments appris.
Et pour se faire, je souhaitais passer un autre canal que l’écrit, en vous présentant cette notion un support plus dynamique et visuel !

Voici donc une présentation virtuelle qui a pour thématique « la répétition espacée« . Vous trouverez dans ces slides l’historique de la méthode, les intérêts de celle-ci dans l’acte d’apprentissage et bien évidemment un lien aux neurosciences. Alors si vous avez toujours rêvé de m’entendre parler de courbe de l’oubli, du système de Leitner, des piliers de l’apprentissage de Stanislas Dehaene et/ou de la formidable métaphore de la forêt de Steve Masson, bienvenue ici !

A noter que cet outil fait partie de ma malette à malices lors d’accompagnements orthopédagogiques 😉

Bonne visualisation !

 

Pour visionner la présentation en pleine page, c’est ici : La révision espacée

La répétition espacée est une technique de mémorisation apparue à la fin du 19ème sièce, Hermann Ebbinghaus.

Elle part du principe qu’une notion doit être révisée plusieurs fois, de manière brève mais répétée, pour s’incrémenter dans notre mémoire long terme.

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MAG COULEURS D'être - n°1

Un grand merci pour votre intérêt.
Je vous souhaite avance une excellente lecture !

J’espère que vous prendrez autant de plaisir à lire ce mag., que j’en ai pris à le construire.

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